Ligue 1

Adrien Rabiot est totalement choqué par l’OM

Après des dernières semaines mouvementées, Adrien Rabiot a quitté l’OM pour l’AC Milan. La fin d’un feuilleton qui a impacté le milieu, qui oscille entre soulagement et incompréhension.

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Adrien Rabiot et Roberto De Zerbi @Maxppp

Adrien Rabiot n’est plus un joueur de l’Olympique de Marseille. Écrire cela il y a trois semaines était tout simplement impossible tant le milieu de terrain était l’une des pièces maîtresses des pensionnaires de l’Orange Vélodrome. Il y a près d’un an, l’international tricolore, libre depuis la fin de son contrat à la Juventus, avait décidé de dire oui à l’OM, lui l’ancien joueur du PSG. Un choix osé, mais toujours assumé par le Duc. Très rapidement, il est devenu un élément moteur du groupe chapeauté par Roberto De Zerbi, avec lequel il a obtenu une qualification en Ligue des Champions. Titulaire et leader, Rabiot, qui a rapidement été dragué par son ancien coach Massimiliano Allegri afin de rejoindre les rangs de l’AC Milan durant l’été, a écarté cette piste dans un premier temps.

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De Marseille à Milan

Son plan était de prolonger à l’OM, avec lequel les discussions étaient engagées pour étendre son bail qui devait prendre fin en juin 2026. Certains médias ont même indiqué qu’un accord était proche. Mais finalement, tout est parti en fumée après la défaite face au Stade Rennais lors de la 1ère journée de Ligue 1. Le Français, qui voulait séparer des coéquipiers au départ, a finalement été impliqué dans une bagarre avec Jonathan Rowe. Les joueurs ont été écartés par l’OM et Pablo Longoria, qui a parlé d’une rixe d’une «violence inouïe». Dans la foulée, Véronique Rabiot, la mère et agent du milieu, a pris la parole à plusieurs reprises pour défendre son fils et attaquer l’écurie phocéenne, qui aurait, selon elle, profité de l’occasion pour récupérer quelques euros en vendant le joueur libre dans un an.

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Malgré le rétropédalage de Roberto De Zerbi, qui n’a pas exclu d’ouvrir la porte à Rabiot, le mal était fait et un retour en arrière était impossible pour le club comme le clan du Français. Dans le même temps, quelques clubs se sont positionnés. Galatasaray en tête. Mais les Turcs ont été éconduits. En revanche, l’AC Milan a réussi à séduire le joueur de 30 ans. La présence d’Allegri, qui a toujours eu une bonne relation avec lui à Turin, a pesé. Hier, les Rossoneri ont bouclé son arrivée pour 10 M€. « Le milieu de terrain français a signé un contrat avec le club rossonero. L’AC Milan est heureux d’annoncer la signature définitive d’Adrien Rabiot, en provenance de l’Olympique de Marseille. Le milieu de terrain français a signé un contrat avec le club jusqu’au 30 juin 2028.»

Un joueur déconcerté

Après cette annonce, un proche du clan Rabiot s’est confié au Parisien. Il a évoqué le soulagement du joueur après que ce feuilleton brûlant, tout en précisant que le Duc n’a «pas compris comment les esprits avaient pu à ce point s’enflammer». Il a ajouté : « Adrien a tenté d’expliquer qu’il n’était pas à l’origine de la bagarre avec son coéquipier Rowe. Au départ, c’est le gardien Rulli qui voulait se battre et Adrien a d’abord voulu calmer les choses avant que tout ne dégénère. Mais il n’est pas en colère profonde. C’est vraiment l’incompréhension qui domine. Il avait des bonnes relations avec ses dirigeants, notamment le directeur sportif Medhi Benatia.»

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Il conclut : « quand tout s’est enflammé publiquement, il avait refusé de s’exprimer en pensant que tout allait se calmer. Au fond de lui, il reste encore un peu interloqué. Ce qui est fou, c’est qu’il m’avait dit qu’il se laissait un peu de temps pour voir comment cela allait tourner avec l’OM cette année et qu’il avait très envie de prolonger…» Mais l’histoire s’est arrêtée le 1er septembre. Après pratiquement une année à Marseille, Adrien Rabiot est retourné en Italie, lui qui présente l’avantage de parfaitement connaître la Serie A et qui évoluera avec Luka Modric ou encore Youssouf Fofana. De son côté, l’écurie phocéenne, qui est dans le dur depuis le 15 août, va tenter d’avancer sans lui.

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