PSG-ASM : les notes du match

Par La Rédaction FM
10 min.
PSG Ángel Fabián Di María Hernández @Maxppp

Le Paris Saint-Germain affrontait l'AS Monaco ce soir en demi-finale de la Coupe de France. Les Parisiens l'ont emporté largement (5-0) et rejoignent Angers en finale.

On allait savoir ce mercredi soir qui du Paris Saint-Germain ou de l'AS Monaco allait rejoindre Angers, vainqueur de Guingamp ce mardi (2-0), en finale de la Coupe de France 2017. Toujours en lice pour le titre en Ligue 1 et en demi-finale de Ligue des Champions (contre la Juventus Turin, match aller le 3 mai prochain), Leonardo Jardim alignait un onze assez surprenant avec une équipe assez jeune encadrée par Valère Germain, Andrea Raggi et Morgan de Sanctis. Sans surprise, en début de rencontre, les jeunes asémistes semblaient tétanisés par la rencontre et peinaient réellement à ressortir le ballon de leur camp, par conséquent, Cavani se régalait des centres qui venaient de Draxler et de Di Maria sans toutefois parvenir à tromper le portier du club de la Principauté.

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Peu à peu, les Monégasques parvenaient à se montrer dangereux et sur un centre venu de la gauche du pied de Cardona, Diallo venait placer une sublime reprise de la tête bien sortie par Alphonse Aréola (20e). Mais ce n'était pas suffisant et les Parisiens allaient ouvrir la marque. Sur une frappe de Di Maria, De Sanctis faisait une grossière faute de main et Cavani parvenait à glisser le ballon vers Draxler qui poussait le ballon dans le but vide (1-0, 26e). Dans la foulée, Matuidi butait sur le portier italien qui détournait de façon hautement improbable (27e). À partir de là, c'était terminé. Edinson Cavani, qui a récemment prolongé jusqu'en 2020, grattait le ballon dans les pieds monégasques, envoyait sur orbite Di Maria dans la surface qui centrait à ras de terre. L'Uruguayen, d'une madjer, humiliait De Sanctis (2-0, 31e). Sur une action similaire, Blaise Matuidi détournait légèrement un centre de Di Maria sur le poteau sur les yeux du portier monégasque archi battu (43e). À la pause, le PSG menait assez logiquement et se dirigeait tout droit vers la finale de la Coupe de France.

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Le PSG a livré un récital

Au retour des vestiaires, le Paris Saint-Germain continuait son oeuvre, mais ni Cavani ni Maxwell n'arrivaient à trouver la faille. Sur un corner repoussé, Di Maria récupérait le ballon et centrait à nouveau. Le ballon était légèrement dévié par Marquinhos et Mbae détournait dans son propre but (3-0, 51e). Dans la foulée, Verratti lançait Di Maria qui centrait à nouveau pour Matuidi qui concluait de près (4-0, 52e). Avec ce PSG-là, on ne peut pas s'arrêter de jouer puisque Cavani et compagnie comptent bien, à chaque fois, enfoncer le clou et gonfler leurs statistiques.

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C'était un peu dur pour les jeunes Asémistes, mais ils étaient vraiment trop légers face à ce Paris Saint-Germain-là, emmené par un Angel Di Maria des très grands soirs. Bongiovanni tentait à son tour sa chance de loin, mais Areola était une nouvelle fois irréprochable (72e). Mais c'est Marquinhos qui allait clore la marque de près suite à une frappe de Maxwell et un immense cafouillage dans la surface monégasque (5-0, 90e). Avec cette victoire très large, le Paris Saint-Germain retrouvera donc Angers, qui jouera sa première finale de Coupe de France ne 60 ans, avec un objectif en tête, remporter cette coupe nationale pour la troisième année consécutive.

  • L'homme du match : Di Maria (8,5) : l'ailier international argentin s'est régalé ce soir et c'est cet Angel que veulent voir les supporters du club de la capitale ! Il a été de tous les bons coups. C'est lui qui frappe sur le premier but de Draxler (26e) puis il a offert un but à Matuidi (52e) et à Cavani(31e). C'est aussi lui qui centre pour le but contre son camp de Mbae (51e). Un match de très très grande classe. Remplacé par Lucas (56e) qui a beaucoup couru tout droit pour rien
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PSG :

  • Areola (6,5) : le portier du Paris Saint-Germain, en concurrence avec Kévin Trapp, n'a pas eu grand-chose à faire, mais ce qu'il a eu à faire, il l'a bien fait notamment sur cette tête de Diallo bien détournée (20e) ou sur la frappe de Bongiovanni (72e). Petit bémol toutefois, son jeu au pied n'est toujours pas convaincant.

  • Meunier (6) : le latéral droit parisien a été quelques fois en difficulté défensivement vu que les offensives monégasques sont venues de son côté. Toutefois il a eu un rôle important offensivement, prenant souvent son couloir pour apporter le surnombre et prendre un côté déserté par Di Maria qui a beaucoup évolué dans l'axe.

  • Marquinhos (6,5) : le défenseur central parisien est tranquille. Il fait tout avec justesse, il coupe les transmissions adverses, couvre bien son poste et s'applique dans les relances même si celles-ci sont souvent courtes vers Verratti ou Motta. Il est le parfait complément de Thiago Silva. Il marque de près (90e).

  • Silva (6) : à l'instar de son compère en défense centrale, l'international brésilien n'a pas eu grand-chose à faire si ce n'est observer et contrôler les déplacements de Valère Germain. Il l'a aussi plutôt bien fait en jouant sérieusement et en s'appliquant sur les relances.

  • Maxwell (5) : le latéral gauche parisien a été en dessous de ses coéquipiers de la défense. Un peu en dedans offensivement, l'ancien joueur de l'Inter Milan notamment a raté un nombre incalculable de transmissions. Il a tout de même été sérieux défensivement quand les Monégasques venaient de son côté. Du mieux en deuxième période, mais toujours pas transcendant même s'il s'est offert un duel avec De Sanctis (50e).

  • Verratti (6,5) : le milieu de terrain italien est dans tous les bons coups, ça, on le sait déjà. Mais, même quand il pourrait légèrement se relâcher face à une équipe inférieure (comme ce soir avec cette équipe alignée par Jardim), il continue de faire ce qu'il faut. Il a été très intelligent dans ses passes vers l'avant faisant, comme à son habitude, la différence dans la grande majorité des cas.

  • Motta (6) : un peu plus discret que son compatriote au milieu du terrain, Motta a fait le travail sans faire parler de lui. Il a récupéré les miettes et a tenté de bien lancer les offensives de son équipe en s'appliquant sur les relances. Rien à redire sur sa prestation ce soir, mais pas transcendant non plus. Remplacé par Adrien Rabiot (64e) qui a simplement fait le boulot.

  • Matuidi (7) : quel joueur de devoir. Il est au four et au moulin, courant dans tous les sens. Il a de nombreuses fois pénétré dans la surface monégasque. Il s'est même offert le luxe de marquer le quatrième but parisien de près sur un magnifique service de Di Maria (52e).

  • Di Maria (8,5) : voir ci-dessus.

  • Cavani (7,5) : l'attaquant uruguayen a fêté comme il se doit sa prolongation de contrat jusqu'en 2020. Toujours aussi mobile, il a toujours été intelligent dans ses déplacements et ses remises. Il offre le premier but à Draxler (26e) et s'est offert un joli but d'une madjer (31e). Remplacé par Gonçalo Guedes (69e) qui n'a pas vraiment eu l'occasion de se montrer.

  • Draxler (6) : l'ancien de Wolfsburg aime la Coupe de France et il l'a encore prouvé ce soir en étant le premier buteur de la rencontre sur une passe de Cavani qui s'était arraché (26e). Il a été, en revanche, bien plus discret que son pendant Angel Di Maria, et là, c'est un peu décevant.

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Monaco :

  • De Sanctis (2) : soirée cauchemardesque pour le gardien italien. Il commence par stopper une tête timide de Cavani (5e). Mais quelques minutes plus tard il relâche un ballon après une frappe de Di Maria qui profite à Draxler, qui n’en demandait pas tant pour mettre le ballon au fond (26e). Sur le deuxième but il ne peut rien devant le talonnage de Cavani (31e). Après la pause il s’impose devant Maxwell (50e). Il a semblé hésitant et fébrile tout au long de la partie.

  • Mbae (2) : le jeune latéral droit a eu énormément de mal. Il fait une faute qui aurait pu coûter un penalty (6e). Sur le premier but, il ne protège pas assez son ballon ce qui permet à Cavani de décaler Draxler (26e). Il sauve tout de même un ballon sur sa ligne après un lob de l’Uruguayen. En seconde mi-temps il est malheureux. Après un centre de Di Maria, il a du mal à dégager et marque contre son camp (51e). Cruel.

  • Raggi (2) : paradoxalement, il était en difficulté lors de la première mi-temps alors que c'est un cadre. Il était à la ramasse et n’a pas montré l’exemple aux jeunes pousses à côté de lui. L’Italien était trop souvent pris de vitesse à de nombreuses reprises et moyen dans les relances. Il est remplacé par Dabila (59e).

  • Diallo (4) : le défenseur a été solide, mais trop irrégulier. Au vu de son expérience, on ne va pas trop lui en demander. Il fait un gros retour sur un centre en direction de Matuidi (7e). Il s’illustre offensivement avec une tête sublime qui oblige Areola à sortir une belle parade (20e). Sur le deuxième but parisien, c’est lui qui se fait devancer par Cavani (31e).

  • Jorge (3) : en début de match, le latéral gauche a beaucoup donné. C’est lui qui contre un centre de Meunier (15e), puis fait un gros retour sur Angel Di Maria (24e). Il sombre par la suite puisque c'est après s’être fait chiper le ballon par Verratti, que débouche le quatrième but de Monaco (52e). Il a fait ce qu’il a pu face aux ogres parisiens.

  • Beaulieu (2) : il n’a pas ménagé ses efforts, mais que c’était compliqué pour lui ce soir. On ne l’a presque pas vu et il a semblé complètement perdu. Ce n’est pas sur ce match que le jeune asémiste a montré son talent. Il a touché très peu de ballons, mais difficile de lui en vouloir. Lancé dans le grand bain au Parc des Princes, ce n’était pas le meilleur des baptêmes…

  • Muyumba (4) : encore un jeune du centre de formation qui était aligné sur la pelouse au coup d’envoi. Il a moins pris l’eau que ses coéquipiers au milieu de terrain. Il est revenu à plusieurs reprises dans les pieds parisiens pour enrayer des contres. Il aurait peut-être pu être plus précis dans ses transmissions. On ne va pas l’accabler non plus.

  • NDoram (2) : NDoram ne s'est vraiment pas mis en évidence. C’était compliqué de voir qu’il était sur le terrain. Le milieu adverse, notamment Verratti et Motta, l’a totalement mangé. C’est malheureux à dire, mais il ne s’est pas signalé ni offensivement ni défensivement. On espère le revoir contre une autre équipe, car là… c’était compliqué.

  • Andzouana (3) : il n’a pas su montrer ses qualités. Il a tenté à quelques reprises de frapper, notamment en fin de rencontre avec cette frappe (87e), au-dessus du cadre. L’ailier était là pour amener de la percussion, mais c’est dur d’apporter quelque chose quand on n’a pas le ballon. Match frustrant pour le jeune joueur.

  • Cardona (5) : c’était lui le plus en jambe de l’équipe monégasque, surtout en attaque, mais pendant seulement 15 minutes. Les Monégasques n’ont pas du tout réussi à lui donner des bons ballons et lorsqu’il en a reçu, il les a plutôt bonifiés. Il donne un excellent bon ballon pour Germain (19e). Quelques minutes plus tard, il centre magnifiquement pour Diallo (20e), qui ne réussit par à mettre le cuir au fond des filets. Il s’éteint ensuite et a eu très peu d'opportunités pour s’exprimer.

  • Germain (3) : c’était l’un des seuls survivants de l’équipe habituelle. Après un bon décalage de Cardona, il n’arrive pas à reprendre le ballon et se fait devancer par Thiago Silva. À part ça, pas grand-chose… voir rien du tout. À sa décharge il n’était pas entouré par les mêmes joueurs que d’habitude. Remplacé par Bongiovanni (59e) qui est l’auteur d’une bonne frappe, qu’Aréola arrête bien (72e). Il a mis de la bonne volonté, sans réussite.

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