Benfica renaît de ses cendres et vise un incroyable quadruplé !

Par Alexis Pereira
2 min.
SL Benfica @Maxppp

Après avoir tout perdu dans le sprint final la saison passée, Benfica, qui a sorti la Juventus Turin en demi-finale de l'Europa League ce jeudi, est en passe de prendre une historique revanche.

«Les héros de Turin» (A Bola), «Héroïque» (Record), «Héroïque» (O Jogo), «Héroïques de courage et de don de soi» (Correio da Manhã), «Benfica construit une écurie historique» (Diario de Noticias)... La presse lusitanienne rivalise de superlatifs et de qualificatifs pour évoquer l'exploit de Benfica ce jeudi soir sur la pelouse de la Juventus Turin. En décrochant un nul (0-0), à neuf contre onze en fin de match, les Lisboètes ont validé leur billet pour la finale de l'Europa League. La deuxième en deux ans.

La suite après cette publicité

«Pour en arriver là, il a fallu souffrir. Nous savions que ce serait difficile, parce que nous affrontions une grande équipe et que nous n'avions qu'un but d'avance. La Juventus ne s'est pas crée énormément d'occasions franches. (...) Mais nous avons toujours été concentrés et nous méritons d'être en finale, car, sur les deux matches, nous avons davantage joué en équipe», a confié l'entraîneur du SLB Jorge Jesus à l'issue de la rencontre. Le coach des Encarnados s'offre là une superbe revanche.

À lire OM : les grandes ambitions d’Amir Murillo en Ligue Europa

Après une fin de saison 2012/13 cauchemardesque, marquée par trois échecs en autant de compétitions, le technicien avait été mis sur la sellette. Sa direction a finalement décidé de le reconduire. Bien lui en a pris puisque les pensionnaires du Estadio da Luz sont encore en lice pour remporter quatre trophées. Ils se sont déjà adjugés le titre de champion du Portugal et auront trois finales à disputer dans les prochains jours (Coupe de la Ligue, Coupe du Portugal et donc Europa League).

La suite après cette publicité

Brillant, joueur et pragmatique, le onze de JJ a impressionné l'Europe du football grâce à son bloc et certaines de ses individualités comme Jan Oblak, Ezequiel Garay, Enzo Pérez, Nico Gaitan, Rodrigo ou encore Rodrigo Lima. «En cinq ans, deux finales et une demi-finale, c'est un bilan que l'on ne peut pas enlever aux joueurs qui travaillent avec moi. Nous allons en finale avec beaucoup d'envie. Nous n'avons pas encore perdu en Europa League et nous méritons d'être là. Je veux toujours gagner. Une finale, ça se gagne», a-t-il lâché. Il n'y a plus qu'à !

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité