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Info FM, Kevin Gameiro : « La concurrence chez les Bleus me motive encore plus »

Par Dahbia Hattabi
5 min.
France Kevin Gameiro @Maxppp

Les bonnes nouvelles se sont enchaînées ces derniers mois pour Kevin Gameiro. Transféré à l'Altético Madrid où il plante but sur but, l'attaquant est régulièrement sélectionné en équipe de France. Tout sourire, le joueur âgé de 29 ans a évoqué pour Foot Mercato sa saison mais aussi ses ambitions en club comme en sélection. Entretien.

Foot Mercato : Comment vous sentez-vous à l'Atlético Madrid ?

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Kevin Gameiro : Je m'y sens très bien. Je suis resté en Espagne. Je connais parfaitement la Liga. J'ai découvert une nouvelle équipe avec un nouveau coach et de nouveaux coéquipiers. Tout s'est très bien passé dès le début. Je me suis adapté assez rapidement.

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FM : Vous avez refusé le FC Barcelone cet été, ce qui est assez rare. Pourquoi avoir refusé les avances d'un tel club ?

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K.G : Ça ne m'intéressait pas trop de rester sur le banc et de regarder les matches en étant sur le banc. J'avais l'envie de continuer à jouer, de prendre du plaisir sur le terrain. Je pense qu'il y avait un bon challenge à l'Atlético.

FM : Comment jugez-vous vos débuts avec les Colchoneros ?

K.G : Je pense que je fais de bons débuts. Après, on peut toujours mieux faire. Ça va de mieux en mieux au fur et à mesure de la saison. Il nous reste deux mois et j'espère que je vais bien finir et que surtout l'équipe va bien finir.

FM : Individuellement, quels sont justement vos objectifs pour la fin de la saison ?

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K.G : Comme je l'ai dit depuis le début de l'année, mon objectif est d'atteindre la barre des vingt buts. J'en suis actuellement à 14 buts avec l'Atlético Madrid. Je pense que je peux réussir ce challenge. On verra ce qu'il se passe. Il reste encore deux mois et il y a encore de très belles compétitions à jouer.

FM : À l'Atlético, vous jouez sous les ordres de Diego Simeone. Que vous apporte-t-il ?

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K.G : On a une relation de joueur-entraîneur. Rien de plus. Grâce à lui, je travaille beaucoup défensivement. Je me donne beaucoup pour l'équipe. Pour lui, l'équipe est le plus important.

FM : On parle souvent de votre complicité avec Antoine Griezmann sur le terrain. Mais qu'en est-il à l'extérieur ?

K.G : Ça se passe très bien aussi en dehors. On est très complices. On aime bien rigoler et se chambrer. Tout se passe très bien.

FM : Le concernant, les rumeurs vont bon train concernant un départ cet été. On cite souvent à Manchester United. En parlez-vous ensemble ?

K.G : Non, pas du tout. Pour le moment, Antoine est encore là et j'espère qu'il va continuer encore longtemps avec l'Atlético Madrid.

Un déclic face à la Bulgarie

FM : En Ligue des Champions, vous allez croiser la route de Leicester City. Que vous inspire cette équipe ?

K.G : Ça ne va pas être facile. S'ils sont là, ce n'est pas par hasard. Maintenant, à nous d'être costauds pour aller chercher cette qualification. Ce sera à nous de faire la différence au match aller chez nous. On verra comment cela se passe. On les respecte et on espère bien commencer ce match-là.

FM : Vous êtes régulièrement appelé en Équipe de France. Comment vous sentez-vous dans le groupe France ?

K.G : Je me sens très bien dans cette équipe. On est très content de revenir ici (à Clairefontaine) et de passer dix jours ensemble. Il y a deux beaux matches à jouer donc c'est toujours plus intéressant.

FM : Quel rôle ou statut pensez-vous avoir chez les Bleus ?

K.G : Quel rôle ? Je ne sais pas. Il faut demander ça au coach. Pour ma part, s'il fait appel à moi j'essaye de me donner à 100% et de marquer des buts pour l'équipe.

FM : On a le sentiment que votre match contre la Bulgarie (victoire 4-1, doublé de Gameiro) a servi de déclic pour vous chez les Bleus.

K.G : Oui, clairement. Ça a été un déclic. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été appelé. Et sur mon premier match, j'ai réussi à marquer deux buts. Pour moi aussi c'était très important pour la confiance et pour réintégrer ce groupe-là.

Gérer la concurrence chez les Bleus

FM : Beaucoup de jeunes joueurs ont été sélectionnés par Didier Deschamps notamment en attaque avec Florian Thauvin et Kylian Mbappé. Comment jugez-vous cette nouvelle génération ?

K.G : On voit que c'est une très belle génération avec de très grands talents. Ça donne aussi un nouveau souffle à ce groupe-là, à l'équipe de France. Ça pousse aussi les anciens à rester réguliers et à se surpasser.

FM : Vous êtes personnellement dans ce cas ?

K.G : Oui, ça me motive encore plus quand il y a du monde qui pousse derrière nous. On est obligé de se surpasser. Maintenant, on verra comment cela se passera. Pour moi, c'est un vrai objectif de se qualifier et de jouer cette Coupe du Monde 2018.

FM : Tout le monde parle du phénomène Kylian Mbappé. Vous impressionne-t-il vous aussi ?

K.G : Oui, c'est impressionnant ce qu'il fait. C'est beau et j'espère qu'il va continuer comme ça. Il a 18 ans et il a encore beaucoup de choses à apprendre. Mais chapeau à lui ! (...) Je l'ai croisé rapidement à Clairefontaine. On n'a pas eu encore le temps de discuter (entretien réalisé lundi, ndlr).

FM : Vous êtes passé par le Paris Saint-Germain. Comment avez-vous vécu le fameux épisode de la remontada du Barça en Ligue des Champions ?

K.G : Je l'ai vécu en tant que supporter. Je suis toujours un supporter du PSG. J'ai encore des amis là-bas. J'étais déçu pour eux car ils avaient fait le plus dur à l'aller. De perdre ce match 6 à 1 au retour, c'est quand même difficile. Je pense que c'est difficile à avaler.

FM : Selon vous, que manque-t-il au PSG pour aller plus loin en Ligue des Champions ?

K.G : Franchement, je ne sais pas. Ce sont des faits de jeu. C'est aussi un peu de chance. Avec un peu plus d'expérience, ils arriveront à aller un peu plus loin.

FM : Vous imaginez-vous revenir en France à l'avenir ?

K.G : Dans une carrière, on ne sait jamais. Je me sens très bien en Espagne. Si je peux finir là-bas, ça ne me déplairait pas.

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