Lucas Hernandez dit oui à l’Espagne !

On ne verra probablement jamais Lucas Hernandez sous le maillot de l'équipe de France A. Si le natif de Marseille a bien porté les couleurs françaises jusqu'aux U21, il n'a jamais été convoqué par Didier Deschamps. Depuis de nombreux mois, l'Espagne a entamé une opération séduction pour attirer le défenseur central de l'Atletico Madrid dans ses filets. Le sélectionneur espagnol Julen Lopetegui fan absolu du joueur, est même entré en contact avec le principal protagoniste.

Il lui a communiqué directement son désir de le voir jouer pour l'Espagne. Face à cette volonté forte, Hernandez aurait donc tranché. Marca révèle ce dimanche que l'intéressé va bien porter les couleurs de la Roja et accepte donc, de tourner le dos à l'équipe de France ! Depuis que le joueur des Colchoneros a rendu son verdict, la Fédération espagnole de Football accélère le processus de naturalisation. Objectif clairement affiché : que Lucas Hernandez soit sélectionnable pour la Coupe du Monde en Russie.

Lucas Hernandez claque la porte des Bleus

Le gouvernement espagnol a même été saisi du dossier via le secrétaire d'Etat José Ramon Lete, pour que la procédure soit raccourcie au maximum ! Pour Lopetegui, cette nouvelle sonne comme un succès. Ce dernier a toujours souhaité disposer de cinq défenseurs centraux pour le prochain Mondial. Avec Ramos, Piqué, Nacho et éventuellement Bartra, il manquait un élément pour compléter le puzzle en charnière centrale. Jusqu'à présent, la naturalisation du jeune marseillais s'éternisait.

Mais avec l'intervention du gouvernement espagnol, celle-ci pourrait donc sérieusement s'accélérer. Didier Deschamps va-t-il s'avérer vaincu dans ce dossier ? On se souvient qu'en novembre 2006, Raymond Domenech alors sélectionneur des Bleus, avait convoqué Gonzalo Higuain (né à Brest) pour un amical face à la Grèce. Mais le buteur argentin avait décliné l'invitation. Lucas Hernandez lui, a attendu vainement un signe de la Fédération Française de Football. Après une attente interminable, les dés sont désormais pipés, l'Espagne lui tend les bras...