FC Barcelone : encore une mauvaise surprise à venir pour le mercato

Décidément, ce mercato estival 2017 restera gravé dans l’historique de la présidence Bartomeu. Et pas vraiment de manière positive, car si les Blaugranas ont réussi à s’offrir Ousmane Dembélé, ils ont surtout multiplié les échecs. Incapables de retenir Neymar et rembarrés dans les dossiers Verratti et Coutinho, les décideurs culés ont vécu davantage de déceptions que de joies cet été. Une piètre campagne de recrutement qui pourrait d’ailleurs coûter cher au président Josep Maria Bartomeu contre lequel une motion de censure a été déposée.

Un climat pesant qui n’est pas près de se dissiper. Outre la prolongation de Lionel Messi qui tarde à être signée, le Barça doit également composer avec un dégraissage très difficile. S’ils ont su se débarrasser de Munir, Mathieu et de Douglas, les Blaugranas espéraient en faire de même avec Arda Turan (30 ans). Recruté par le club catalan, mais obligé de patienter pendant six mois avant d’avoir le droit de jouer au Camp Nou en raison de l’interdiction de recrutement infligée au Barça, le Turc n’a jamais réussi à s’imposer sous les ordres de Luis Enrique. Ni avec son successeur, Ernesto Valverde.

Arda Turan n’ira pas à Galatasaray

Mis sur le marché, Turan avait une porte de sortie du côté de Galatasaray, son club de cœur. Autorisé à recruter jusqu’au 8 septembre, le club stambouliote semblait même bien parti pour décrocher l’arrivée du Barcelonais sous forme de prêt. Une aubaine pour le Barça qui aurait économisé une partie des 8 M€ bruts annuels perçus par le joueur. Mais une fois encore, le vice-champion d’Espagne en titre ne verra pas l’histoire se terminer comme il l’aurait souhaité.

«Je paie les erreurs. Je ne pourrai pas aller à la coupe du Monde en tant que joueur du FC Barcelone. (…) Mais les supporters de Galatasaray ne veulent pas de moi. Je ne veux pas faire de mal à l’équipe donc je reste à Barcelone (club avec lequel il est lié jusqu’en 2020, ndlr)», a déclaré Arda Turan dans des propos relayés par le média turc Milliyet. Quand ça veut pas…