ASSE : Romeyer tranche pour Oscar Garcia et tacle Fekir

Tout avait démarré comme dans un rêve pour Saint-Etienne cette saison, avec trois victoires initiales en Ligue 1. Malheureusement pour les Verts, il s'est peu à peu dissipé et s'est même transformé en un cauchemar bien réel, avec le calvaire vécu à Geoffroy-Guichard face à l'Olympique Lyonnais (défaite 5-0). De la claque reçue à l'envahissement du terrain en passant par les premières critiques sur Oscar Garcia, la direction du club forézien a passé des jours compliqués, comme l'a expliqué Roland Romeyer au journal Le Progrès.

« J’ai très mal vécu ce qu’il s’est passé. Je suis parti le dernier ou presque du stade, je n’ai pas dormi de la nuit. J’avais de la colère, de la déception, de la honte », se remémore-t-il au sujet de l'après-match. « Je suis affecté, fatigué. Je suis tombé mais je me suis relevé. Je suis debout et on va faire en sorte de remotiver les troupes tous ensemble », reprend-il ensuite, avant de répondre aux nombreux débats qui ont suivi la débâcle.

Oscar Garcia pas menacé, Fekir épinglé

D'abord, il a tenu à éclaircir le cas Oscar Garcia, alors que L'Equipe parlait de la tentation d'un départ. « Mais non, pas du tout. Il vient d’arriver, on entame un nouveau cycle et il doit prendre la mesure de l’environnement. (…) On a le même nombre de points que l’an dernier. On discute beaucoup et avec Oscar, on va relever le défi », réplique Romeyer. Puis le président de l'ASSE est invité à commenter la célébration de Nabil Fekir qui a été suivie de l'envahissement du terrain.

« Lorsqu’un joueur, quel qu’il soit, dépasse les règles, on doit le sanctionner. Ce sont des attitudes que l’on ne peut cautionner. Fekir, à plusieurs reprises, aurait mérité un avertissement. Si cela avait été le cas, il ne serait pas allé provoquer le kop sud. J’ai vécu une catastrophe mais j’aurais pu vivre un drame si, à ce moment, les Green Angels avaient été encore présents », expose Romeyer, qui paraît donc presque soulagé que cela n'ait abouti qu'à un envahissement du terrain.

Il ne dédouane évidemment pas ses propres supporters, que ce soit pour les fumigènes, l'entrée sur la pelouse ou encore la banderole insultante installée au centre d'entraînement après la défaite dans le derby. « On ne peut pas accepter cela. Moi, je veux un stade, un lieu d’entraînement où on peut venir en famille. Cela veut dire quoi ces propos vulgaires. Non seulement ils les chantent, mais ils les écrivent. Quelle éducation. »