Charisteas raconte son expérience cauchemardesque à Arles-Avignon

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Ca n'a pas collé entre Charisteas et Arles-Avignon @Maxppp

Angelos Charisteas ne laissera pas un souvenir impérissable Arles-Avignon. Cela tombe bien, la réciproque est vraie. Le champion d'Europe grec a découvert un environnement auquel il ne s'est pas du tout adapté. Il a relaté son aventure à L'Équipe.

Angelos Charisteas étant sans conteste la recrue la plus prestigieuse parmi les 19 joueurs débarqués à Arles-Avignon l’été dernier. Mais comme pour son compatriote Angelos Basinas, la greffe n’a pas prise, et la connexion grecque a vite débarrassé le plancher, en accord avec la direction du club arlésien. Pour la première fois depuis son départ, le buteur de la sélection hellène championne d’Europe 2004 s’est confié sur les raisons qui l’ont poussé à prendre cette décision radicale.

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« Je ne pouvais plus rester. J’ai commis une erreur en signant à Arles-Avignon. Ce n’est pas du tout mon monde. Au bout de quelques jours, je savais déjà que je ne pourrais pas rester. Je me suis tout de suite senti mal à l’aise. (…) Je n’avais encore jamais vécu une telle organisation au sein d’un club de foot. J’étais habitué à autre chose. Je me suis trompé sur toute la ligne. Je m’en veux beaucoup. Signer à Arles-Avignon a été la pire décision de ma carrière », s’est-il lâché dans le quotidien L’Équipe. A-t-il été mal renseigné sur le contexte particulier de ce petit poucet de la L1 ? Probablement. Mais son transfert s’est réalisé à la hâte.

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« C’était la seule proposition concrète que j’avais reçue. Et mon souhait était de retrouver la compétition. C’est sous la pression de Nuremberg que j’ai accepté de rejoindre Arles-Avignon. C’était ma seule chance de rebondir », raconte-t-il. Parti sans avoir inscrit le moindre but en 7 apparitions (dont 3 titularisations), Charisteas espère retrouver un club lors du mercato hivernal. Pas sûr que ses prestations avec Arles-Avignon soient une très bonne publicité. « J’espère trouver un club en janvier et surtout ne pas commettre la même erreur qu’au mois d’août. Pour le moment, je n’ai pas le moindre contact. Je reste même ouvert pour trouver un bon club français, je n’ai absolument rien contre la France. En tout cas, je n’ai que trente ans et je n’envisage donc pas de mettre fin à ma carrière. Mais là, franchement, je n’en pouvais plus », confesse-t-il. Qui relancera cette fois-ci l’attaquant grec ?

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