Entretien… Danijel Ljuboja : « Mon souhait c’est d’être à Nice sur la durée »

Par Khaled Karouri
7 min.
OGC Nice @Maxppp

Ayant fait ses débuts en Ligue 1 en 1998, Danijel Ljuboja a depuis roulé sa bosse. Presque douze ans et demi après avoir fait ses premiers pas dans le championnat de France, l'attaquant fait aujourd'hui le bonheur de l'OGC Nice. Pour Foot Mercato, le joueur revient sur sa saison, sans oublier de parler des clubs qu'il a connu comme le PSG ou Stuttgart.

Foot Mercato : Tout d'abord Danijel, comment allez-vous ?

Danijel Ljuboja : Ça va très bien, merci.

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FM : Vous êtes arrivé à Nice cet été. Comment jugez-vous vos premiers mois sous le maillot des Aiglons ?

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DL : Très bien. L'essentiel pour nous, c'est d'être bien au classement. Le dernier match contre Marseille nous a permis de relever la tête. Maintenant, on a 20 points. Le championnat est très serré donc avec cette victoire on a réussi à se sentir un peu mieux. Pour le moment, ça se passe donc bien et j'essaye de faire de mon mieux pour m'adapter à ce nouveau club. Et pour le moment, ça se passe pas mal.

FM : Avec une victoire assez inespérée face à un OM dominateur. Mais finalement, c'est bien Nice qui prend les trois points...

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DL : Oui, parfois dans le football il vaut mieux mal jouer. Enfin, pas mal jouer, on n'a pas été si mal que ça. Marseille a dominé mais on a réussi à les surprendre à la fin. Il y a eu des matches où on a été meilleur que l'adversaire et où on a perdu. Là, on n'était peut-être pas meilleur mais on a réussi à prendre les trois points et c'est l'essentiel.

FM : Quelles sont vos ambitions pour cette saison ?

DL : Collectivement, l'essentiel pour le club c'est de rester en Ligue 1 l'année prochaine. Après, dans le football, si on peut commencer à rêver on ne va pas s'en priver. Moi, de mon côté, c'est de faire le maximum de matches et après on verra à la fin. C'est toujours ça l'objectif pour moi (rires).

FM : Vous êtes-vous fixé un objectif précis en termes du buts ?

DL : Non, mon objectif c'est simplement d'être en bonne santé et de faire le maximum de matches. Le résultat, on le verra à la fin de la saison.

FM : Comment vous sentez-vous au sein de ce groupe ? L'adaptation a-t-elle été facile ?

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DL : Oui, ça se passe bien. Il n'y a aucun souci. Ça se passe bien et comme je l'ai dit, l'essentiel c'est de prendre les points à chaque match. Je pense que c'est un championnat très serré. En deux matches, tu peux te retrouver rapidement dans une position un peu difficile. On a réussi à gagner donc c'est bien.

FM : Vous êtes arrivé cette saison à Nice, quelle est la durée de votre contrat ?

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DL : J'ai signé un contrat mais en fait ça doit rester entre Nice et moi. On s'est mis d'accord sur quelque chose, mais je ne peux pas dire pour combien de temps.

FM : Comptez-vous en tout cas rester sur la durée à Nice ?

DL : À chaque fois que je suis venu dans un club, c'est pour rester sur la durée. Après, dans le football, on ne sait jamais. Je suis à Nice et on verra bien. Mais moi, mon souhait c'est d'être là sur la durée.

FM : Aviez-vous eu d'autres contacts durant l'intersaison ?

DL : Oui, j'avais eu quelques contacts que j'avais refusé. Après, ça s'est fait ici et j'en suis content. Il y avait des clubs de Ligue 1 et aussi quelques clubs de championnats étrangers mais ça ne me convenait pas. C'est pour ça que j'ai préféré attendre et venir finalement ici.

FM : Que pensez-vous du public du Stade du Ray ?

DL : C'est un public très, très chaud et qui nous pousse. C'est aussi ça qui a fait la différence contre Marseille, c'est un super public. Maintenant, il ne faut pas qu'on s'attende à ce que ce soit eux qui nous fassent gagner les matches (rires). C'est à nous de le faire.

FM : Un mot sur votre coéquipier David Ospina, dont on parle beaucoup ces derniers temps...

DL : Franchement, c'est l'un des meilleurs gardiens avec lesquels j'ai joué. Il est vraiment très, très fort. J'espère qu'il va faire une très grande carrière. Je ne peux vraiment vous dire que du bien de lui.

Son regard sur la Ligue 1, le PSG et la Bundesliga

FM : Comment expliquez-vous que ce championnat soit si dense ?

DL : Peut-être qu'il y a pas mal d'équipes qui se valent en termes de qualité. Chaque match est serré. Il y a deux ou trois équipes qui sont tout de même meilleures, comme Lille. Paris aussi est pas mal cette année mais je ne sais pas si ça va durer. Après, il y a pas mal d'équipes à peu près pareil.

FM : Qui sont vos favoris pour le titre ?

DL : Je pense que Lille est pas mal, Rennes aussi. Mais bon, Marseille aussi. C'est difficile d'en choisir un spécialement.

FM : Vous qui avez joué au PSG, suivez-vous toujours de près les performances du club ?

DL : Comme j'ai joué là-bas, je regarde de temps en temps. Mais bon, je ne regarde pas plus que ça. Mon club, c'est Nice. À chaque fois que je change de club, je suis plus tourné sur le club dans lequel je suis. C'est vrai que c'est un club où j'ai passé et un an et demi et où j'ai passé de bons moments. De temps en temps, c'est sûr que je les regarde.

FM : Êtes-vous surpris par le bon parcours parisien ?

DL : Non, je ne suis pas vraiment très étonné. Il y a eu un bon recrutement, et ils n'ont pas vendu leurs meilleurs joueurs. Avant, chaque année, ils vendaient leurs meilleurs joueurs et ils en achetaient de nouveaux. C'est pour ça que ça ne marchait jamais. Cette année, ils ont de la stabilité. Ils ont fait signer Nenê qui est un très bon joueur. Ça leur a fait du bien et c'est pour ça qu'ils sont pas mal.

FM : Nourrissez-vous peut-être quelques regrets de ne pas avoir pu rester plus longtemps dans le club de la capitale ?

DL : Non, pas du tout. J'ai vécu en Allemagne certaines choses. J'ai découvert une nouvelle culture, j'ai appris pas mal de choses. Pour ça, je ne regrette pas.

FM : Comment jugez-vous le niveau du football allemand ?

DL : C'est un championnat très, très ouvert. Pour les attaquants, c'est plus facile. Mais pour les défenseurs, c'est plus dur. Ça attaque, ça défend... C'est un championnat où on peut voir 7 ou 8 buts par match. De chaque côté, les équipes marquent. C'est vrai que c'est un très bon championnat, c'est une expérience à connaître.

FM : Nombreuses sont les personnes affirmant que le championnat allemand est celui des années à venir. Partagez-vous cet avis ?

DL : Des années à venir, je ne sais pas. Mais c'est vrai qu'il y a de grands stades, il y a de très bonnes ambiances. Il n'y a pas d'incidents dans les stades ou ce genre de choses là. De ce point de vue, ils sont différents. En France ou dans d'autres pays, la rivalité entre les clubs peut créer des problèmes dans les stades. Mais là-bas, il n'y a pas tout ça. Les enfants et les femmes peuvent venir au stade, il n'y a jamais de problèmes. C'est dans ce sens que les autres pays doivent évoluer. Mais après, c'est difficile. C'est la mentalité des gens.

FM : Quels souvenirs gardez-vous de votre expérience à Stuttgart ?

DL : Tout d'abord, l'entraîneur Trapattoni. C'est un sacré souvenir pour moi. C'est un entraîneur qui m'a marqué. Il est vraiment très, très fort. J'ai appris pas mal de choses avec lui. Il y a aussi eu certains matches ou certains coéquipiers qui m'ont marqués.

FM : Suivez-vous toujours leurs performances ?

DL : De temps en temps. Je ne suis pas non plus chaque semaine devant l'ordinateur pour regarder ce qu'ils ont fait. Je regarde de temps en temps, mais pas tout le temps.

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