La drôle d'opération du LOSC en Belgique

Par Alexis Pereira
2 min.
Lille @Maxppp

Dans la plus grande discrétion, Lille est devenu l'actionnaire majoritaire du club belge, le Royal Mouscron-Péruwelz. Décryptage.

Le Royal Mouscron-Péruwelz. Le nom de ce club belge ne vous dit sans doute rien. Et pourtant, on pourrait bientôt en entendre parler ici en France. En remportant le titre de champion de 3e division belge, le RMP a vu Lille devenir son actionnaire majoritaire comme le prévoyait une convention signée entre les deux clubs en début de saison, annonce La Dernière Heure. Le manager de la formation du Plat pays Philippe Corselis a détaillé les relations avec le LOSC, qui a par exemple œuvré pour les arrivées de Stéphane Pichot la saison passée.

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«Mais il ne faut pas croire que les Français viennent chez nous en despotes. Ils ont une méthodologie qui a évidemment fait ses preuves de l’autre côté de la frontière mais surtout, ils savent aussi que Mouscron a ses propres caractéristiques», a-t-il expliqué à la publication belge avant de poursuivre. «Pour ce qui est de la saison prochaine, nous savons ce que nous voulons. Nous avons des réunions régulièrement avec Philippe Saint-Jean et François Vitali, le directeur du recrutement du LOSC. Nous avons examiné le noyau et nous allons rencontrer nos joueurs dans la quinzaine», a-t-il lancé.

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En s'associant avec cette formation, les Dogues ont peut-être trouvé le moyen de faire progresser leurs espoirs en leur offrant du temps de jeu. Par la même occasion, ils aideraient le RMP à revenir sur le devant de la scène nationale. «Ce qui serait bien, c’est d’arriver en division 1 dans les trois ans. Nous sommes ambitieux. D’ailleurs, je pense que dès la saison prochaine, nous devons viser une place dans les cinq premiers du classement général et pourquoi pas accrocher une place pour le tour final», a poursuivi le dirigeant avant de conclure.

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«Si, au mois de janvier, on constate qu’il ne nous manque pas grand-chose pour être encore plus ambitieux, on pourra peut-être faire l’effort qu’il faut. La D2 est un mouroir et il ne faudra pas laisser passer une occasion de pouvoir en sortir...» Grâce à cet accord, les Nordistes s'assurent également un pouvoir d'attraction toujours grandissant en Belgique. De quoi dénicher de nouveaux Eden Hazard et Gianni Bruno ? Michel Seydoux et Rudi Garcia ne demandent certainement que ça !

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