La soirée cauchemardesque du LOSC

Par Cédric Rablat
2 min.
Lille @Maxppp

Le club nordiste qui menait encore 2-0 à la 89e minute a finalement rendu les armes dans les arrêts de jeu et concédé le nul (2-2). Un scénario catastrophe qui plombe encore un peu plus les Dogues dans la course au maintien.

« Comment se remettre d'un tel scénario ? Je n'ai pas la réponse, pas encore. » Cette déclaration de l'entraîneur du LOSC Christophe Galtier matérialise bien toute son incrédulité après une soirée dantesque. Samedi soir, les Dogues retrouvaient leur public face à Guingamp et comptaient bien se relancer dans la course au maintien. Et ils pensaient bien y parvenir quand Nicolas Pépé (52e) et Luiz Araujo (57e) trouvaient le chemin des filets.

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Mais le destin lillois a basculé en trois minutes dans les arrêts de jeu. Un but contre son camp de Junior Alonso (90e) et une réalisation signée Jimmy Briand (90e+3) terrassent Lille. Résultat, le club nordiste reste scotché à la dix neuvième place au classement et voit encore un peu plus son avenir s'assombrir. Un scénario catastrophe pour une équipe qui n'a plus gagné depuis dix matchs. « Je ne peux pas expliquer l'inexplicable. Je ne pense pas qu'on a lâché mentalement, je pense simplement qu'on a eu peur. La situation de l'équipe nous rend comme ça, » révélait ainsi Christophe Galtier en conférence de presse.

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Galtier fataliste avant un déplacement périlleux à Marseille

Ce dernier estime que le problème rencontré par son équipe se résume à une défaillance mentale. « Quand on n'a qu'un but d'avance, on prend peur. Après le premier but (guingampais), on bascule dans la crainte. Il faudra trouver de l'énergie, de l'espoir par rapport au match que les joueurs ont joué. Si nous avions joué de cette manière depuis le début de l'année, on ne serait pas là. Il faudra continuer de jouer de cette manière-là, en mettant plus d'ingrédients, » décryptait ainsi le technicien nordiste.

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Sonné par cette descente aux enfers, l'ancien coach des Verts fataliste essayait encore d'y croire. « Vous dire que je ne suis pas touché ça serait mentir. Vous dire que je suis abattu au point de ne plus voir d'espoir, ça serait vous mentir car j'ai encore de l'espoir même si c'est difficile. Je ne fais pas de la com', j'y crois, il faut y croire.» Retrouver le chemin d'un succès qui fuit le LOSC depuis le 28 janvier dernier devient urgent. Le prochain déplacement lillois à Marseille s'annonce décisif pour la course au maintien. Pas sûr que l'Orange Vélodrome constitue une terre d'accueil rêvée pour se relancer...

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