OM : Henri Bedimo raconte les lendemains difficiles

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Olympique Marseille Henri Bedimo Nsamè @Maxppp

C'est un Henri Bedimo particulièrement marqué par la lourde défaite face au PSG qui s'est présenté face à la presse ce mardi. Les jours d'après sont difficiles à encaisser.

Si vous n’êtes pas au courant du résultat d’un match, il suffit de regarder la tête de l’entraîneur ou du joueur qui se présente face à la presse deux jours plus tard. Après Rudi Garcia, c’est Henri Bedimo qui a affronté les questions, pas vraiment souhaitées, au surlendemain de la claque administrée par le PSG (1-5). Sa mine affectée en disait long. Il l’a confirmé par les mots.

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« Après le résultat et la prestation de dimanche, le lundi a été très compliqué. Pour l’ensemble du groupe, on a eu du mal à dormir. Le lundi matin était très compliqué. Pour beaucoup d’entre nous, on n’a pas trouvé le sommeil », a-t-il raconté d’emblée. « Après un tel résultat, on a envie de rentrer chez soi, de tout casser. Parce qu’on n’a pas été à la hauteur de l’événement. » Les supporters marseillais ne diront pas le contraire, eux qui ont pointé du doigt l’attitude, jugée déficiente, des joueurs.

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Se servir de la frustration pour battre Monaco

Pourtant, le latéral gauche camerounais, entré en jeu à la mi-temps à la place de Patrice Evra, assure que tous les joueurs avaient bien en tête la tactique mise en place par Rudi Garcia. « En quelques mots, on avait un plan de jeu qui était bien expliqué, on fait une très bonne entame de match. Après on prend le but sur coup de pied arrêté, qui nous fait mal. A partir du moment où ils ouvrent le score, ils ont une telle maîtrise, que ça devient difficile. Après on était obligés de se découvrir et donc de laisser des espaces », a-t-il analysé.

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Difficile après coup de se projeter sur un nouveau match compliqué, face à l’AS Monaco en 8e de finale de la Coupe de France. « On sait que pour nos supporters, la déception est grande. Pour nous aussi, nos proches. C’était un match que tout le monde attendait. Forcément, il y a eu une grosse déception, de la tristesse. On joue trois jours après, un autre gros calibre », a-t-il expliqué avant de transmettre un message à ses partenaires. « Même ceux qui n’ont pas participé au match, il y a une frustration, une colère. Il faudra le traduire positivement sur le terrain. On sait que si on n’est pas à 100 %, on ne passera pas face à Monaco. Il faudra se surpasser. » Et faire oublier la triste soirée de dimanche aux spectateurs de l’Orange Vélodrome.

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