OM : Konstantinos Mitroglou les a tous bluffés

Hier soir, pour la première fois de la saison, Rudi Garcia offrait à Konstantinos Mitroglou une place de titulaire. Bien lui en a pris puisque l'international grec a probablement fait sa plus belle prestation depuis qu'il est arrivé à l'Olympique de Marseille l'an passé. Au cours de la première période, l'ancien de Benfica a buté à deux reprises sur Benaglio lors de la rencontre entre l'OM et l'ASM au Stade Louis II (3-2), avant de trouver la faille peu avant la mi-temps sur un centre de Dimitri Payet.

Mais ce qui fut le plus flagrant hier c'est que Mitroglou avait l'air en jambes et bien affûté. C'est grâce à cela qu'il a su tenir le ballon dos au but et surtout à livrer un duel terrible à Kamil Glik, qui aime pourtant vraiment ce genre de situation. Pour ce qui est de Valère Germain, l'habituel titulaire au poste, il est entré en jeu en toute fin de rencontre avant de donner l'avantage aux siens sur une tête placée au ras du poteau sur un corner de Florian Thauvin. Mais qu'en est-il de la concurrence entre les deux joueurs ?

« Il n'y a aucun problème là-dessus »

« Le coach l'a dit cet été. On a marqué 80 buts en championnat. Ça fait à peu près deux buts par match. Après si on avait moins encaissé de buts, je parle de toute l'équipe, pas que le secteur défensif, on aurait eu une place un peu plus haute. Je suis content pour Kostas et je suis content pour moi. J'espère que cette année on marquera le plus de buts possible tous les deux. Il n'y a aucun problème là-dessus. On a tous les deux envie de jouer, c'est sûr, on est tous les deux frustrés quand on ne joue pas, c'est sûr aussi. La concurrence est saine, la concurrence est bonne et il y a toujours des sourires, c'est important », a détaillé le dernier buteur de la rencontre entre Phocéens et Asémistes en zone mixte.

Autre chose de flagrant hier, son attitude. Le serial buteur grec, après le but victorieux de Valère Germain, a accouru vers son coéquipier et néanmoins concurrent pour lui crier sa joie. Une chose est certaine, si ces deux éléments continuent de fonctionner ainsi, on ne parlera plus beaucoup de Mario Balotelli ou de n'importe quel « grand attaquant » qui doit arriver au Stade Orange Vélodrome. Pour le plus grand plaisir de Rudi Garcia, l'OM a de belles armes offensives.