PSG : la guerre des ego est déclarée mais...

Neuf. Le Paris SG n'a plus perdu depuis neuf rencontres toutes compétitions confondues. Le club de la capitale s'est même imposé ce mercredi soir contre l'OGC Nice (2-1, 7e journée de L1), occupant désormais la quatrième place au classement. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, serait-on tenté de dire. Et pourtant, tout n'est pas rose chez les hommes d'Antoine Kombouaré. Dans le jeu d'abord, les Rouge-et-Bleu jouent encore trop souvent sur courant alternatif, à l'image de son meneur de jeu Javier Pastore.

Auteurs d'une bonne première période contre les Aiglons - «la plus belle» depuis le début de la saison pour le coach parisien, ils ont ensuite baissé le pied de manière coupable alors que le Gym n'était pas franchement tranchant. Symbole de ces difficultés à rester concentré et mobilisé, Christophe Jallet, exclu après deux avertissements. Enfin, sur le plan des ego, le match de mercredi soir pourrait laisser des traces. L'épisode du premier penalty (37e) où Nenê prit rageusement le ballon des mains de Kevin Gameiro pour aller se faire justice lui-même risque de faire jaser.

Et même si le Brésilien laissait ensuite à l'international tricolore le soin de se charger du deuxième penalty obtenu par les Franciliens en seconde période (71e), l'ambiance semble tendue. «Il n'y a quand même pas qu'au PSG que les mecs s'engueulent parfois... Derrière, ils se congratulent, on gagne, c'est l'essentiel. On attend beaucoup d'eux cette saison et ils sont un peu à cran. (...) Dans un groupe, il y a des ego, de la testostérone. J'adore ça», a tempéré AK dans les colonnes de L'Équipe. Samedi soir, sur la pelouse du leader Montpellier, le PSG aura bien besoin de ses hormones. Poursuivre la belle série en dépend...