Info FM : le Gazélec Ajaccio dévoile ses plans pour le mercato d'hiver

Bon dernier au soir de la sixième journée, avec seulement un petit point pris, le Gazélec Ajaccio, promu en Ligue 1, semblait promis à faire l'ascenseur. Seulement, les Corses ont trouvé les ressources pour se relancer et terminer l'année 2015 en trombe, signant notamment des belles performances contre l'OGC Nice (3-1), les Girondins de Bordeaux (2-0), l'Olympique de Marseille (1-1) ou l'Olympique Lyonnais (2-0). Aujourd'hui douzièmes au classement, ils savourent. «Le bilan est globalement satisfaisant puisque les garçons ont répondu, plus ou moins rapidement, aux attentes. Si on a bien fini l'année 2015, c'est parce que les garçons ont tous répondu présents», nous a confié Christophe Ettori. Le directeur sportif de la formation insulaire rend d'ailleurs hommage à son groupe. «J'ai toujours coutume de dire que, dans le recrutement, il y a aussi les joueurs que nous avons conservés, qui ont su se mettre petit à petit au niveau. Je pense à Clément Maury, Martinez, Filippi, Larbi, qui ont su élever leur niveau de jeu. Dans les garçons qui sont arrivés cet été, on n'a pas eu de mauvaise surprise. On avait pris notre temps. On avait à cœur de ne pas se louper. Et aujourd'hui, les garçons que l'on a pris ont répondu présent avec ce que l'on avait décelé chez eux comme qualités. Pour l'instant, c'est plutôt positif», a-t-il résumé, fier de son recrutement estival dans l'ensemble.

«Il y a des garçons qui ont encore une marge de progression après une phase logique d'adaptation comme Djokovic ou Zoua, qui découvrait la France», a-t-il souligné. Seul Issiar Diar n'a pas répondu à toutes les attentes placées en lui. «On est un petit peu déçu avec la mauvaise expérience avec Issiar Dia. Pas sur le plan humain, parce que c'est une bonne personne. Mais, malheureusement, il n'a pas réussi à enchaîner les matches. Quand il a joué, on a vu qu'il avait de grosses qualités. Mais on s'est séparé à l'amiable là, parce qu'il voulait repartir dans des championnats où l'exigence au quotidien est moins importante qu'en Ligue 1. On ne peut pas se permettre d'avoir des garçons qui ont du mal à enchaîner les matches. La déception n'est pas sur la personne ni même sur le joueur, mais sur le fait qu'il n'ait pas réussi à revenir. On a décidé de se séparer», a-t-il indiqué. Pour continuer à se battre pour leur maintien parmi l'élite, les pensionnaires d'Ange-Casanova ont prévu de se montrer actifs en janvier, en cas d'opportunité intéressante. «Il n'y a pas d'obligations. Aujourd'hui, on regarde. Il va falloir remplacer Issiar Dia. On avait dans l'idée de porter le groupe à 22 joueurs. L'idée est de venir aider ce groupe, de lui apporter deux éléments supplémentaires, des garçons de bonne mentalité, qui sont capables aujourd'hui de venir s'adapter à ce vestiaire, qui est aujourd'hui notre force. Sincèrement, il n'y a pas d'obligation. Maintenant, on a un mois devant nous, des bons joueurs, il y en a. Après, on marche beaucoup au feeling, à l'humain, alors il faut trouver les joueurs qui ont envie de se mettre le cul par terre avec nous. C'est pour cela que l'on n'est pas pressé et que l'on prend notre temps. Tout va dépendre des opportunités, des profils. On va rester à l'affût. Si on a une opportunité, on va la faire, mais toujours dans l'idée de venir aider le groupe. On verra un peu ce qui se présente», a-t-il analysé, répondant ensuite aux premières rumeurs qui fleurissent ça et là.

«Ludovic Obraniak ? C'est un garçon qui est, je trouve, très intéressant. Mais ça paraît compliqué pour nous. Je crois qu'il est très bien là où il est (Maccabi Haïfa, Israël), il a aussi un bon salaire, donc ça me paraît compliqué. Mais Obraniak est un joueur qui a beaucoup de qualité. On n'a jamais vraiment eu de contact avec lui. C'est un bon joueur, mais malheureusement, on peut confirmer que cela ne se fera pas. C'est sûr», a-t-il avancé. «Étienne Didot ? Mathieu Coutadeur ? Ce sont des bons joueurs, que je respecte beaucoup, mais il n'y a aucun contact ou approche avec eux», a-t-il assuré, expliquant que les choses sérieuses n'avaient pas encore commencé. «Il n'y a pas vraiment de contacts avancés. Ça ne bouge pas beaucoup. Ça commence un peu à sortir. Des garçons qui ne sont pas forcément contents dans leurs clubs, qui veulent partir... Pour l'instant, on attend», a-t-il lancé. Une chose est sûre : les révélations corses, le gardien Clément Maury et l'attaquant Mohamed Larbi entre autres, ne bougeront pas. «Non. Sincèrement non, il n'y a pas eu d'offres pour eux. De toute façon, il est clair que personne ne partira en janvier», a-t-il conclu. Pour le reste, il faudra patienter. Une méthode qui a porté ses fruits lors du premier semestre. Alors pourquoi en changer ?