Entretien avec… Paulo Machado : «Je veux réaliser une grande saison pour pouvoir aller à la Coupe du monde avec le Portugal»

Par Alexis Pereira
4 min.
Olympiakos Pirée Paulo Ricardo Ribeiro de Jesus Machado @Maxppp

Passé par Saint-Étienne (2008/09) puis Toulouse, Paulo Machado évolue aujourd'hui, à l'Olympiacos Le Pirée. Pour Foot Mercato, le milieu de terrain international portugais (6 sélections) a évoqué sa nouvelle vie en Grèce, ses ambitions personnelles, son regard sur la L1 et ses rêves de Mondial 2014 au Brésil.

Foot Mercato : Tout d'abord, comment allez-vous ?

Paulo Machado : Je me sens très bien, merci. L'Olympiacos est un club qui m'a très bien accueilli. Je me sens parfaitement adapté à la ville, au club.

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FM : L'Olympiacos est leader du championnat de Grèce et bien parti pour se qualifier pour les huitièmes de finale de Ligue des Champions. Quel bilan faites-vous de ce bon début de saison ?

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PM : C'est vrai que, tous les ans, on démarre bien en championnat. L'Olympiacos, c'est un grand club en Grèce, le plus grand. Mais cette année, on a aussi bien commencé en Ligue des Champions et c'est ça qui fait la différence cette année.

FM : Comment évaluez-vous le niveau du championnat grec où vous êtes depuis l'été 2012 ?

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PM : C'est vrai que le niveau n'est pas top top, il y a une grande différence entre l'Olympiacos et les autres clubs. Mais c'est quand même un bon championnat. L'important, c'est de le remporter tous les ans. On sait qu'il y a la crise en Grèce. Mais il y a une belle ambiance dans les stades, les gens aiment le foot. C'est impressionnant. Nos supporters, surtout, sont capables de voyager dans le monde entier pour nous suivre et nous soutenir.

FM : Cet été, l'Olympiacos a accueilli énormément d'anciens joueurs de L1. Vous qui parlez français, avez-vous joué un rôle pour les intégrer ?

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PM : Bien sûr ! Je parle avec eux tous les jours. Je leur explique ce que les gens attendent d'eux, comment ils réagissent quand on gagne, quand on perd. Ce n'est jamais facile quand on arrive dans un nouveau pays, un nouveau club. J'ai été à leur place. La saison passée, c'est normal, j'ai eu une période d'adaptation. Aujourd'hui, je m'entends bien avec tout le monde. Quand on commence à maîtriser la langue, on peut échanger avec les gens, les autres joueurs, c'est mieux. Mais quand on arrive, ce n'est pas facile.

FM : Pouvez-vous nous parler en quelques mots de Kostas Mitroglou, véritable révélation en Europe cette saison ?

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PM : On le connaissait déjà au club. La saison passée, il marquait déjà des buts, mais il y avait aussi Rafik Djebbour, qui était au top niveau, donc Kostas jouait moins. Cette année, il prouve à tout le monde qu'il est capable de marquer des buts magnifiques. Mais on n'est pas surpris au club, on le connaissait déjà !

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FM : Sur le plan personnel, comment vous sentez-vous dans cette équipe-là cette saison ?

PM : Je me sens bien. J'ai fait un très bon départ. Mais ensuite, je me suis blessé. Ça m'a freiné un peu dans mon élan, parce que j'étais vraiment au top. Physiquement, ça va mieux. Je fais le déplacement avec l'équipe ce weekend. Ça va mieux, je récupère de mieux en mieux. Mais cette blessure était grave, j'ai mis du temps à revenir. Plus globalement, je me suis bien adapté.

FM : Vous êtes sous contrat jusqu'en juin 2015 à l'Olympiacos. De quoi avez-vous envie pour l'avenir ?

PM : Je me sens très bien ici. Après, c'est normal, on a toujours envie d'aller voir plus haut. Mais, je le répète, je me sens bien dans ce club et je pense aller jusqu'à la fin de mon contrat.

FM : La Ligue 1 vous manque-t-elle ?

PM : Ça me manque un petit peu, c'est normal. J'ai passé quatre belles années en France (à Saint-Étienne en 2008/09, puis à Toulouse entre 2009 et 2012) et c'est normal que ça me manque un peu. L'engagement qu'il y a en France, ça me manque un peu. D'autant que, maintenant, il y a des équipes qui sont encore plus fortes.

FM : Le Portugal s'est qualifié pour le Mondial. Vous figuriez parmi les convoqués de Paulo Bento pour les matches amicaux du mois d'août. Croyez-vous en vos chances d'être de la partie pour la Coupe du monde au Brésil en cas de bonne saison avec l'Olympiacos ?

PM : Bien sûr ! Si je me remets bien de ma blessure et que je suis vraiment bon avec l'Oympiacos, bien sûr que j'aurais une chance en sélection. Je fais mon travail tranquillement. Je sais qu'on me regarde. Maintenant, ça dépend aussi de mes performances avec l'Olympiacos. Si je suis bon, si on fait une grosse saison, surtout en Ligue des Champions, tout est possible.

FM : Comment avez-vous vécu cette soirée des barrages avec un Cristiano Ronaldo de feu en Suède ?

PM : Une immense joie ! On connaît Cristiano Ronaldo, on savait qu'il allait être en forme pour ce match-là et il a montré, qu'en ce moment, il est le meilleur joueur du monde !

FM : Que peut-on vous souhaiter pour la fin de la saison ?

PM : De pouvoir réaliser une grande saison jusqu'au bout, dans toutes les compétitions, pour pouvoir aller à la Coupe du monde.

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