L'AS Monaco cultive son paradoxe européen

À l'image du Paris SG, qui a su se transcender ce mardi soir pour venir à bout du FC Barcelone (3-2, 2e journée de Ligue des Champions), l'AS Monaco sait elle aussi hisser son niveau de jeu quand résonne l'hymne de la Ligue des Champions. Les hommes de Leonardo Jardim, vainqueurs lors de la 1ère journée face au Bayer Leverkusen (1-0) à domicile, sont allés chercher un nul précieux à Saint-Pétersbourg, contre le Zenit (0-0), alors qu'on leur promettait l'enfer.

Forcément, le technicien portugais a apprécié. «Mon équipe a très bien joué, nous avons eu au moins trois occasions franches, l'équipe a été très bien équilibrée et je considère ce résultat (0-0) comme un très bon résultat. Notre stratégie dans les prochains matches sera toujours la même, bien défendre et essayer de l'emporter. Un résultat très positif c'est gagner, un match nul c'est comme ci comme ça. Nous avons étudié notre adversaire et notre objectif a été d'éclipser trois joueurs principaux du Zenit, Danny, Hulk et Rondon et je crois que nous y sommes parvenus», a-t-il confié à l'issue de la rencontre.

Pour autant, le coach monégasque regrette que son équipe ne se surpasse pour l'heure qu'en C1. «La Ligue des Champions est une compétition pour laquelle tous les joueurs sont motivés. Aujourd’hui, l’équipe a bien joué pendant 90 minutes. Je pense que c’est possible de jouer aussi bien en championnat», a-t-il lancé. Jérémy Toulalan a reçu le message. «La Ligue des Champions, c'est à part, tout le monde est concerné. (...) Je ne dis pas qu'on n'était pas motivés contre Nice, mais il peut y avoir de ça...», a-t-il conclu. Dimanche, au Parc des Princes, l'ASM retrouvera le PSG. Entre bons élèves européens, la motivation sera peut-être au rendez-vous, aussi, en L1...