LdC : mais où s'arrêtera l'Atlético de Simeone ?

Dans un Vicente Calderon surchauffé, l'Atlético Madrid s'est qualifié pour les demi-finales de Ligue des Champions en venant à bout du FC Barcelone (1-0, 1-1 à l'aller au Camp Nou). Une performance qui est loin d'être une surprise, tant les Colchoneros réalisent une magnifique saison sous les ordres de Diego Simeone. En place depuis fin 2011, le coach argentin a su insuffler un esprit conquérant et un style de jeu bien particulier. Il a tenu à rendre hommage à ses joueurs ce mercredi après la rencontre.

«Nous sommes très heureux d'avoir franchi ce tour face à un très grand rival. (...) Quand les joueurs travaillent comme ils le font, il n'y a pas de mots, il suffit de leur faire confiance et les récompenser. Ils continuent sur un rythme incroyable, je ressens de l'admiration pour mes joueurs pour continuer dans cette voie. Avoir des joueurs comme eux, ça n'a pas de prix. Les meilleurs ne gagnent pas toujours, ceux qui luttent aussi y arrivent parfois», a lancé le technicien albiceleste.

Preuve de son immense aura, il a su convaincre Adrian, très peu utilisé jusqu'ici, de tout donner pour faire oublier l'absence de l'habituel titulaire à la pointe de l'attaque rojiblanca Diego Costa. Et l'Espagnol, tout proche d'un départ cet hiver et retenu au dernier moment, a répondu présent. Un exemple qui illustre sa réussite et son nez dans la gestion de ses joueurs (émergence de Koke, retour au premier plan de Raul Garcia, etc) et des mercatos (prêts successifs de Thibaut Courtois notamment).

Grâce à son groupe, sa patte et son sens tactique, le Sud-Américain est en passe de réaliser une saison extraordinaire, puisque l'Atlético, en plus de poursuivre de son parcours en C1, est toujours leader de Liga. Dire qu'en début de saison, on doutait de la capacité de cette équipe à tenir sur la durée. Après une victoire en Europa League en 2012 et une Supercoupe d'Europe dans la foulée, l'Atlético Madrid s'est définitivement installé comme l'une des places fortes du football européen et ce, malgré un budget deux à trois fois moins important que ceux des cadors européens. Diego Simeone, sous contrat jusqu'en juin 2017, n'y est pas étranger. Loin de là...