OL : la sortie médiatique fracassante de Rémi Garde !

Par Rodolphe Koller
2 min.
Olympique Lyonnais Rémi Garde @Maxppp

Rémi Garde a profité de la conférence de presse précédant le déplacement de son équipe à Valenciennes pour régler ses comptes et rétablir quelques vérités. Et ça déménage.

Au lendemain du quart de finale de la Ligue Europa face à la Juventus et à deux jours d'un déplacement très important à Valenciennes, Rémi Garde a fait le point d'une manière assez acerbe sur la semaine écoulée. Et notamment le revers subi à Gerland face à Saint-Étienne. «Le derby on l'a perdu, mais je considère qu'on a été volés sur ce match et qu'on ne l'a pas complètement perdu. On n'avait pas trop envie d'en parler parce qu'on s'est habitués à se faire voler deux semaines avant», allusion à la défaite 3-2 de son équipe face à Monaco, les trois buts monégasques étant entachés d'un hors-jeu. Et de reprendre : «Mais ce Lyon-Monaco, on n'en parle plus. On s'est fait enfumer et trois semaines après, on est là à convoquer des joueurs qui ont pu dire dans le couloir à l'arbitre ce qu'ils avaient sur le cœur.» Ambiance.

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Mais ce qui reste également en travers de la gorge du technicien lyonnais, c'est la convocation de plusieurs de ses joueurs, dont Clément Grenier, devant la Commission de discipline de la LFP pour ses propos tenus à 'encontre de l'arbitre de la rencontre, Ruddy Buquet. « Ce n'est pas des lunettes qu'il lui faut, c'est un labrador !», s'était ainsi enflammé le Gone, à chaud. « Je vois des couloirs parfois en France avec beaucoup de monde et beaucoup de choses sans sanctions derrière. Là, il n'y a pas eu d'insultes. S'il y a des sanctions derrière, ce serait un beau scandale. [...] Je ne suis pas là pour m'apitoyer, mais ça suffit ! », a-t-il martelé devant la presse.

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Rémi Garde s'est également montré assez agacé par les «gens qui ont un peu d'âge et qui ont beaucoup débattu ces derniers temps», comprenez vraisemblablement journalistes, consultants et anciens joueurs, au sujet de la préparation de l'OL et du nombre important de blessures qui gangrènent actuellement la fin de saison du club rhodanien. «Je les invite à regarder des matches des années 1980 et 1990 et à comparer le rythme des matches avec celui d'aujourd'hui. On en est à 52 matches cette saison et c'est la seule raison de ces blessures. Je ne peux pas laisser dire que le préparateur physique, le médecin, l'entraîneur s'y prennent mal.» La mise au point est faite, reste à l'OL à limiter la casse lors d'une fin de saison qui s'annonce compliquée.

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