OM : Bielsa fait le point sur la concurrence Gignac-Michy

Par Quentin Siebman
2 min.
Olympique Marseille Marcelo Alberto Bielsa Caldera @Maxppp

En conférence de presse, Marcelo Bielsa s'est penché sur la hiérarchie des attaquants, mais aussi sur son coaching si encensé et la course au titre.

Dimanche dernier, l'Olympique de Marseille a encore lâché deux points dans la course au titre en concédant l'égalisation dans les derniers instants face à Saint-Étienne. Mais nul doute que l'incident aurait pu être plus grave sans l'entrée foudroyante de Michy Batshuayi, éternelle doublure de Gignac, auteur d'un doublé en quelques minutes seulement après son arrivée sur le pré. Suffisant pour convaincre Marcelo Bielsa de le titulariser enfin ? Possible, à en croire le discours du technicien argentin, qui n'a pas encore – et c'est rare – défini son onze titulaire pour la prochaine journée, face à Caen.

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En tout cas, l'ancien technicien de l'Athletic Bilbao a salué la performance de son attaquant belge, jugeant sa prestation« déterminante » dans le résultat de l'équipe. Mais il a refusé d'accabler André-Pierre Gignac, jugeant que ce dernier « est à 100% ». Ceci étant dit, « El Loco » refuse d'opposer ses deux joueurs dans son analyse. « Jouer sur les côtés est l'une des qualités de Gignac, il le fait très bien. Batshuayi, lui, redescend beaucoup pour jouer avec ses milieux. Ces deux particularités nous conviennent et cela n'enlève pas leur qualité première, à savoir le sens du but. Batshuayi ne perd pas de présence face au but quand il redescend, même chose quand Gignac s'exile sur les côtés. » L'incertitude est donc de mise.

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Et si la majorité des observateurs a crié au génie après le triple changement gagnant de l'heure de jeu à Geoffroy-Guichard, l'entraîneur argentin ne se montre pas satisfait, loin de là, lui qui est persuadé d'être responsable du mauvais résultat : « Je pense que j'ai vu juste mais la solution n'était pas la bonne car l'ASSE a continué de créer le danger sur le côté droit, et Aloé n'est pas un latéral de métier. J'ai pensé à mettre Fanni sur l'aile, mais il avait un tel impact physique qu'il me semblait préférable qu'il reste dans l'axe pour couvrir les erreurs plutôt que de les éviter. Peut être que l'inverse aurait été mieux, » a-t-il déclaré, assurant ne pas regarder ce que font les concurrents au titre : « Nous aurions pu gagner les deux derniers matches sans que ce soit injuste (..) L'équipe a obtenu moins que ce dont elle est capable, et moins que ce qu'elle mérite. Je n'observe pas ce que font les concurrents mais ce que nous pouvons faire nous. » A ses hommes de jouer, pour reprendre leur marche en avant dès vendredi face à Caen.

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