PSG : Bodmer, le grand gagnant du début de l'ère Ancelotti ?

Par Matthieu Margueritte
2 min.
PSG Mathieu Bodmer @Maxppp

Titulaire indiscutable sous l'ère Ancelotti, Mathieu Bodmer est l'un des protégés de l'Italien.

Et si le grand gagnant de l'arrivée de Carlo Ancelotti était Mathieu Bodmer ? Alors que le départ d'Antoine Kombouaré et le recrutement de l'Italien avaient été déclarés nécessaires pour certains joueurs (Pastore, Lugano entre autres), le cas Bodmer interpelle au Paris Saint-Germain. Titularisé à trois reprises lors des quatre premiers matches d'Ancelotti à la tête des Rouge-et-Bleu, l'ancien Caennais a disputé l'intégralité de ces rencontres. Un signe.

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Brillant contre Brest, le natif d'Évreux a offert un récital. Entre des déviations bien senties et des amours de passe, le Francilien a même failli inscrire l'un des buts de la saison si sa reprise de volée ne s'était pas écrasée sur la barre transversale d'Elana. Habituellement positionné au deuxième échelon dans le sapin de Noël d'Ancelotti, Bodmer a démontré qu'il savait être performant un cran au-dessus, en lieu et place de Javier Pastore. Une prestation qui a renforcé sa popularité auprès de son entraîneur.

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« Bodmer a très bien joué. C’est un grand joueur. (…) J’aime lorsqu’il est milieu défensif parce qu’il peut, avec ses passes, trouver des solutions verticales. » Souvent critiqué durant la première moitié de saison pour sa faible activité physique et un style de jeu nonchalant, Bodmer est devenu un des leaders techniques d'Ancelotti. « Arrêtez de chercher des solutions devant vous, contentez-vous de donner le ballon à Mathieu... », déclarait le Transalpin à l'entraînement.

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Revenu sous les projecteurs, le nº 12 parisien profite pleinement de ce renouveau, d'autant que la longue absence de Pastore devrait lui permettre d'avoir toujours plus d'occasions de s'exprimer à ce poste. Ce qui n'est pas pour déplaire à un joueur longtemps frustré à l'OL à des postes plus défensifs. Alors qu'Ancelotti souhaite en faire son Pirlo, un proche du coach parisien a également confié à L'Équipe l'une des raisons de cette marque d'affection de l'Italien pour le milieu français. « Carlo dégageait une certaine nonchalance avec ce côté un peu massif. Surtout, il avait une vraie finesse dans le toucher de balle, une vision du jeu extraordinaire et une super frappe de balle. Il était capable de courir pendant quatre-vingt-dix minutes sans changer de rythme, mais sans jamais flancher. » Reste à savoir si Bodmer saura se montrer à la hauteur d'une telle confiance.

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