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PSG - OM : les notes du match

Par La Rédaction FM
9 min.
PSG Kevin Trapp @Maxppp

Grâce à un doublé d'Ibrahimovic sur pénalty, le PSG s'impose péniblement 2-1 face à l'OM et peut remercier son gardien.

C’est l’heure du classique PSG-OM. Le match que tous les amateurs de football attendent se joue ce soir au Parc des Princes. Leaders du championnat avec deux points d'avance, les Parisiens semblent au-dessus de la mêlée dans ce championnat. Invaincu avant cette 9e journée, le PSG alignait son équipe type. Cavani, Di Maria et Ibrahimovic animaient le front de l'attaque, laissant Pastore sur le banc. Seulement le grand match de l'année peut toujours réserver son lot de surprises. De son côté, Michel titularisait De Ceglie en l'absence de Mendy. Surtout, l’entraîneur espagnol laissait Rekik sur le banc pour privilégier l'option Rolando. Et comme souvent dans ces grandes rencontres, les pronostics induisent souvent en erreur.

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Car si le PSG est le grand favori de la rencontre face à un OM en plein doute et 16e avant d'aborder la rencontre, ce sont bien les visiteurs qui prenaient le match par le bon bout. Les Olympiens remportaient la grande majorité des duels et trouvaient des solutions offensives qui mettaient les Parisiens en grand danger. Après une première alerte de Cabella (2e), Maxwell sauvait son camp en taclant une frappe d'Alessandrini (6e). Durant les vingt premières minutes, le PSG était au bord de la rupture mais tenait le coup jusqu'à montrer un meilleur visage. Les Champions de France auraient même pu ouvrir le score sur leur première occasion seulement Mandanda remportait son duel face à Ibrahimovic (23e). Et alors que l'OM subissait à son tour, Batshuayi transformait une offrande de Barrada en prenant le meilleur sur David Luiz (0-1, 30e).

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Deux pénaltys sifflés en trois minutes pour le PSG

Cueillis à froid, les Franciliens ne tardaient pas à réagir. Après quelques incursions dans la surface marseillaise, le PSG obtenait un pénalty suite à une faute de Mandanda sur Ibrahimovic. Le Suédois ne se faisait pas prier pour égaliser (1-1, 41e). Après une excellente entame de match, l'OM pouvait l'avoir mauvaise surtout que dans la minute suivante, Rolando offrait un nouveau pénalty au PSG. Après une première tentative à retirer, Ibrahimovic trompait Mandanda (2-1, 44e), donnait l'avantage aux siens et devenait le meilleur buteur de l'histoire du club avec 110 buts, devançant Pauleta.

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Malgré ce sacré coup au moral, Marseille n’abdiquait pas et repartait de l’avant. Après une opportunité d’Aurier (48e), l’Ivoirien taclait à retardement Barrada, offrant un pénalty à l’OM. Le Marocain avait l’occasion de remettre son équipe sur de bons rails mais voyait sa tentative repoussée par Trapp (55e). Paris pouvait souffler mais ne parvenait pas à tuer le match. Seul aux six mètres, Aurier ne cadrait pas sa tête (68e) et Mandanda mettait Pastore en échec (78e). Marseille se mettait alors à espérer seulement Kevin Trapp sortait encore le grand jeu. Le gardien du PSG, sous le feu des critiques après sa boulette contre Bordeaux, a conquis le Parc des Princes en sauvant son équipe face Cabella (89e). Le PSG l’emporte donc 2-1 mais n’a pas affiché un visage rassurant à l’inverse de l’OM qui repart la tête basse mais avec des motifs de satisfaction.

L'homme du match : Trapp (8) : le portier allemand a probablement réalisé la meilleure performance sous le maillot parisien ce soir. Un premier arrêt sur une frappe de Cabella pour le mettre en confiance (2e), puis un autre devant Alessandrini (13e), il sauve son camp en repoussant un pénalty de Barrada (55e), puis sur une grosse frappe de Bathsuayi (58e). En fin de match, il effectue un arrêt réflexe face à Cabella qui préserve le score (89e).

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PSG :

  • Trapp (8) : voir ci-dessus.

  • Aurier (5,5) : l'Ivoirien a débuté son match péniblement en commettant des fautes et en subissant les assauts marseillais de son côté. Il ne monte pas assez rapidement sur Barrada lorsque celui-ci offre un centre décisif (30e) et commet une nouvelle faute sur le Marocain dans la surface (54e) ce qui lui a valu un avertissement. Plus costaud par la suite, il a offert quelques solutions offensives et manque le cadre d'un rien par deux fois (48e, 68e). Remplacé par Marquinhos (87e).

  • Thiago Silva (6) : le capitaine du PSG a encore livré un match de haut niveau. Il n'a jamais flanché même lorsque son équipe inquiétait en début de rencontre. Rarement pris à défaut malgré les dribbles déroutants de Barrada (9e), il s'est comporté en patron de la défense face à Batshuayi ou Cabella. Un peu en difficulté sur la fin tout de même.

  • David Luiz (3,5) : à l'inverse de son compatriote dans l'axe, c'est un match à oublier pour lui. Il n'a pas donné les meilleures garanties entre faute de marquage comme sur le but de Basthuayi et fautes de concentration lorsque le Belge parvenait à allumer Trapp (58e) ou face à Ocampos (83e) et Alessandrini (84e). Quelques montées balle au pied bien senties tout de même (26e, 64e).

  • Maxwell (6) : il a rendu une copie très propre. Assez timide offensivement, on ne l'a pas vu prendre autant son couloir que d'habitude. Très tôt dans le match, il sauve son équipe devant une frappe d'Alessandrini (6e). En réussite en défense, il a contrôlé sa rencontre. Seulement pris à défaut à une reprise par l'ancien Rennais (69e).

  • Verratti (5) : comme l'ensemble de son équipe et surtout de son coéquipier Motta au milieu, l'Italien de poche a mis un certain temps à rentrer dans son match. En difficulté face au pressing marseillais, il n'a pas touché beaucoup de ballon dans un premier temps et perd son duel avec Cabella sur l'action amenant le but de Basthuayi. Il s'est bien repris en prenant le dessus dans l'entre-jeu durant une demi-heure et une connexion avec Di Maria intéressante. Seulement il a terminé épuisé. Logiquement averti (88e).

  • Thiago Motta (6) : lui aussi a subi le début de rencontre en se montrant très lent à l’exécution. Pressé et en difficulté face à Barrada et Diarra, il a pris la mesure de l’événement en montrant son rayonnement habituel. Il s'est efforcé de lancer le jeu de son équipe dans le bon sens (26e, 34e, 80e). L'Italien a également couvert les rares montées de Maxwell (78e).

  • Matuidi (5,5) : l'International français a montré un meilleur visage que ses dernières sorties. En dedans en début de match, il a pris du volume au fur et à mesure de la rencontre. Infatigable récupérateur, il a subtilisé de nombreux ballons dans les pieds de Lucas Silva et de Cabella. Un apport offensif limité. Il n'a pas eu la même réussite que lors de son début de saison (75e).

  • Di Maria (4) : l'Argentin a montré un visage en demi-teinte. Disponible, créatif, dribbleur, il lui a tout de même manqué le geste décisif (26e) et a même terminé la rencontre dans l'indifférence. La qualité de ses coups de pied arrêtés sauve son match. Remplacé par Lavezzi (87e).

  • Ibrahimovic (6,5) : comme face à Nantes il a disputé une rencontre qui colle parfaitement à son image. Lent, maladroit voir inexistant en première mi-temps, il avait commencé par une première frappe très timide (12e), une autre sur un mauvais appui (20e), avant de perdre son duel face à Mandanda (23e). Seulement, il s'offre un doublé sur penalty qui donne la victoire au PSG. Il sort replacé par Pastore (71e) qui aurait dû tuer le match (78e).

  • Cavani (4) : l'Uruguayen a manqué son match. Rarement mis dans de bonnes conditions par ses partenaires, il a de plus raté les rares initiatives tentées. Un dribble trop long alors qu'il doit frapper (52e), des passes maladroites (8e, 16e, 82e), l'ancien buteur de Naples a montré un visage des mauvais soirs. Il se signale simplement par un caviar pour Pastore (78e). Il est en revanche toujours aussi généreux dans l'effort.

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Marseille :

  • Mandanda (6) : un match particulier pour le gardien des Bleus. Egal à lui-même, il se montre particulièrement efficace en première mi-temps notamment face à Ibrahimovic (22e) avant de concéder le penalty pour une charge illicite sur le Suédois (40e). Il réalise en seconde période une parade de grande classe devant Pastore (78e), qui était hors-jeu.

  • Manquillo (5,5) : il s’est montré plutôt à son avantage en première période, mettant notamment Maxwell en danger sur la gauche de la défense parisienne. Plutôt solide défensivement il s’est ensuite révélé plus discret dans ses montées, notamment en deuxième période où l’OM se faisait moins menaçant.

  • Nkoulou (6) : solide et rarement mis en difficultés, il réalise une rencontre tout à fait honnête, surtout en comparaison avec le match de son compère Rolando. Difficile à éliminer et bien placé, il a finalement concédé peu d’occasions, malgré la défaite de son équipe.

  • Rolando (4) : entre ses problèmes de placement et sa main dans la surface, l’ancien joueur de Porto a connu de grandes difficultés, y compris lors des temps forts de son équipe. Assez lent, il a semblé à court de forme. Un match très moyen au final.

  • De Ceglie (5) : on lui annonçait une soirée très difficile face à Di Maria, il a finalement assez bien résisté, surtout en première période. Il a ensuite été un peu plus en difficultés notamment face à Serge Aurier. Un match correct certes, mais très en-dessous de la performance de ses coéquipiers. Remplacé parDja Djedje (72e).

  • Diarra (7) : il s’affirme comme un véritable patron dans ce nouvel OM. Il a parfaitement distribué le ballon notamment pendant la domination marseillaise. Intelligent, techniquement parfait et très engagé, il réalise un match de grande qualité. Il a démontré que sa sélection en équipe de France n’est pas usurpée.

  • Lucas Silva (6,5) : il forme une paire assez complémentaire avec Diarra au milieu de terrain. Des choix intelligents et une technique irréprochable pour une rencontre très intéressante. Remplacé par Sarr (86e)

  • Cabella (6) : à l’image de ses coéquipiers, il s’est montré dangereux durant la première demi-heure, apportant sa vitesse et sa technique. Il s’est peu à peu éteint au fil des minutes en seconde période, essayant malgré tout de se projeter et de provoquer. Il rate également une occasion en or (89e). Match intéressant au final.

  • Alessandrini (5,5) : souvent en difficultés lors des derniers matches, l’ancien Rennais a affiché un visage séduisant en première période avec notamment des frappes aux 5e et 13e minutes. Il a baissé de rythme en seconde période, négociant assez mal les coups de pied arrêtés qu’il a eu à exécuter. Match moyen malgré des débuts prometteurs.

  • Barrada (6) : particulièrement actif, il délivre un centre magnifique sur le but de Batshuayi. Assez tranchant dans le domaine offensif, il s’est montré plus laxiste dans le replacement. Il obtient un penalty justifié à la 55e. Penalty qu’il ne parvient pas à transformer. Un match intéressant au final. Remplacé par Ocampos (72e).

  • Batshuayi (5) : plutôt discret jusqu’alors, le Belge a su se sublimer pour ouvrir le score et couronner une excellente première demi-heure des Phocéens. Il est coupable d’une mauvaise relance vers son gardien sur le premier penalty. Sa deuxième mi-temps est transparente, même s’il a été moins sollicité.

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