Blessé au genou pendant dix-huit mois, Onyekachi Apam s'apprête à disputer son cinquième match d'affilée, à Nancy. Jamais abattu, l'international nigérian a même profité de cette longue absence pour faire évoluer son jeu.
Onyekachi Apam, le défenseur central du Stade Rennais, rejoue enfin après dix-huit mois d’indisponibilité et a raconté sa longue absence dans les colonnes de L’Equipe. Toujours confiant quant à son avenir, l’international nigérian de 25 ans a toujours su qu’il rejouerait au football malgré un genou récalcitrant (après une opération du menisque externe le 9 juin 2010, il a ensuite été victime d’une lésion du cartilage du genou droit qui a retardé son retour).
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« J’avance et je sens que je progresse chaque semaine. Je suis content. On peut dire que tout se passe bien même s’il y a encore des petites gênes et des douleurs. Dix-huit mois, c’est long, très long et très difficile. » Pour autant, l’ancien Niçois n’a pas envisagé une seule seconde la fin de sa carrière. « Non. C’était impossible, ça ! J’arrêterai le foot quand je le souhaiterais ! Personne ne décidera pour moi ! J’étais vraiment costaud parce que j’étais convaincu que cela allait passer. Je savais que cela allait s’arrêter un jour. »
Et cette longue absence n’a vraisemblablement eu aucune incidence sur son niveau de jeu. Son entraîneur, Frédéric Antonetti, va même jusqu’à dire que son inactivité lui a permis de progresser, un avis partagé par le joueur. « Je suis d’accord avec lui. Avant, quand je voyais un attaquant partir, je savais que je pouvais le récupérer au physique. Là, je joue plus avec ma tête. Je fais plus attention à mon placement et j’essaie d’anticiper. J’espère conserver cette nouvelle façon de jouer quand j’aurais récupéré tous mes moyens physiques ! » C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
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