L'Olympique de Marseille veut une pointure pour son attaque. Ragaillardie par son neuvième titre de champion de France, la cité phocéenne se met à rêver de noms tous aussi ronflants les uns que les autres. Mais à l'intérieur du club olympien, la réalité est toute autre.
À Marseille, l'un des principaux sujets brûlants du moment qui met toute la Canebière en ébullition est celui de l'attaquant de renom qui viendra épauler Mamadou Niang. Pour Didier Deschamps, une chose est claire, si l'OM veut briller en championnat, mais également sur la scène européenne il lui faudra recruter une doublure. Ces derniers jours n'ont d'ailleurs pas manqué d'apporter leur lot de rumeurs plus ou moins improbables.
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Parmi les noms les plus clinquants à avoir été évoqués, on trouve ceux de l'Uruguayen Diego Forlan, de l'Italien Alberto Gilardino et même des Français Thierry Henry et David Trezeguet. Selon Le Parisien d'aujourd'hui, ce dernier serait même l'un des rêves de DD. Un casting alléchant donc, mais sans doute trop cher pour un OM qui risque de devoir revoir ses prétentions à la baisse et se concentrer sur le marché français.
En effet, sans parler des cas Forlan et Gilardino qui sont au sommet de leur carrière, il suffit de voir combien un Trezeguet moribond touche à la Juventus pour mettre cette piste de côté. L'ancien Monégasque perçoit 4,5 M€ nets/an, soit autant que Gabriel Heinze qui est le plus gros salaire du club. Enfin, en ce qui concerne Henry, outre un salaire imposant (un peu moins de 10 M€/an) c'est plutôt vers les États-Unis et New York que le joueur du FC Barcelone s'en ira cet été.
Une masse salariale encore trop importante
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Reste donc les options made in Ligue 1. Mais là encore, Marseille va devoir la jouer serré. Alors que le Rennais Jimmy Briand hésite encore entre l'OL et l'OM, ce dernier semble promis aux Gones qui se seraient mis d'accord avec lui sur un contrat de quatre ans. Pour L'Équipe, la priorité absolue des Phocéens c'est donc le buteur de Toulouse, André-Pierre Gignac. Estimé à 15 M€ minimum, l'international français peut voir son prix grimper en cas de bonnes performances au Mondial, mais il restera nettement plus accessible que les noms cités ci-dessus (hormis Briand).
Car à Marseille, si les rêves de grandeurs sont revenus, il ne faut pas oublier la réalité économique. La masse salariale des champions de France en titre étant de 65 M€, les dirigeants olympiens veulent la réduire de 10%. Il faudra donc bien vendre avant de penser à recruter du lourd.
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