Le FC Séville règle ses comptes avec Toulouse dans le dossier Ben Yedder !

Par Rodolphe Koller
2 min.
Toulouse Wissam Ben Yedder @Maxppp

Drôle de passe d’armes entre le Toulouse FC et le FC Séville ces dernières semaines dans le dossier Ben Yedder. Le club français aurait eu les yeux plus gros que le ventre pour son attaquant français, au point de susciter l’ire du club espagnol.

La Ligue 1 le découvrait il y a trois ans. Véritable sensation, le petit joueur de futsal de 21 ans devient rapidement un attaquant redoutable, et surtout régulier, du championnat, au point de cumuler 45 buts, soit 15 buts de moyenne, depuis lors. Pas étonnant donc de voir aujourd’hui Wissam Ben Yedder courtisé par plusieurs belles équipes. Si l’OL et l’OM l’ont notamment désiré par le passé, mais pas au prix fixé par Olivier Sadran, c’est le FC Séville qui se montrait le plus pressant cet été pour obtenir sa signature.

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Mais alors que le président français se montrait très dur en affaires les années précédentes au regard des performances toulousaines, difficile d’être aussi tatillon cet été alors que le Téfécé a obtenu de haute lutte son maintien dans l’élite. Ainsi, quand la direction toulousaine mettait son attaquant à prix 10 M€, les Andalous flairaient la bonne affaire. Seulement voilà, le comportement du club français aurait par la suite radicalement changé d’après RMC, citant une source espagnole proche du dossier.

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Quand Séville se paie Toulouse

« Toulouse nous a manqué de respect. On s’est senti insulté, c’était inadmissible. On se fait plus respecter en négociant avec Chelsea ou l’AC Milan que le Toulouse Football Club», explique celle-ci. En effet, alors que le directeur sportif sévillan Monchi formulait une offre ferme de 9 M€ et que les négociations pouvaient débuter, les termes des échanges auraient soudain volé en éclat, tout comme le prix réclamé par les Occitans.

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«On nous a parlé comme si on était un club de seconde zone européenne. On est champion d’Europe, on traite avec les plus grands clubs européens. On nous a demandé de fournir des garanties bancaires ubuesques alors qu’il n’y avait même pas d’accord», reprend-elle. En effet, le prix passait tout à coup à 12 M€, réclamés «comptant» par le TFC ; une rareté dans le football moderne. Jugeant l’attitude du président du club français «irrespectueuse et cavalière», son homologue espagnol, José Castro Carmona, se lance alors sur la piste Immobile, qui aboutira quelques jours plus tard.

D’après RMC, le joueur aurait mal vécu l’affaire. Sur Twitter, Ben Yedder reste énigmatique : «La patience a beaucoup plus de pouvoir que la force.» Mais un de ses coéquipiers affirme en coulisses que le natif de Sarcelles «parait écœuré par la situation». Si l’heure ne semble pas encore au clash, l’atmosphère pourrait rapidement devenir irrespirable pour celui qui comptait prendre son envol cet été, après deux années de patience.

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