Au cours d’une longue conférence de presse, l’entraîneur de l’AS Saint-Etienne Christophe Galtier a fait le point sur les dossiers chauds des Verts.

Maintenant que l’AS Saint-Étienne a vendu son meilleur buteur pour près de 15 M€ (bonus inclus), elle va pouvoir se concentrer sur son recrutement à proprement parler. Au cours d’une conférence de presse relayée par Le Progrès, l’entraîneur des Verts Christophe Galtier a notamment évoqué l’arrivée de Paul Baysse, qui même si elle n’a pas été officialisée, est actée. «C’est une bonne opportunité. C’est un joueur d’avenir au club. Il va travailler avec le groupe, il va observer, il va bosser. C’est un compétiteur. Et si on est appelé à jouer beaucoup, il en jouera lui aussi beaucoup», a-t-il indiqué.
Satisfait de la venue du défenseur polyvalent, le coach stéphanois ne s’en contente pas. Il attend d’autres renforts et il l’a fait savoir.«Avec les départs de Mollo, Aubameyang et Bodmer, le secteur offensif est à faire. Cela demande du temps pour trouver les automatismes», a-t-il confié avant de poursuivre. «Le mercato étant « fermé », si on est pressé, on nous demande de payer le prix fort. Un prix qui ne correspond ni à la valeur des joueurs, ni à celle du marché franco-français. Je ne compte pas Monaco et Paris. Même Marseille qui est capable d’acheter des joueurs très chers. Nous, on
ne l’est pas. Et on ne fera pas les erreurs qui ont été commises
les saisons précédentes», a-t-il résumé, parlant forcément des dossiers Franck Tabanou (Toulouse) et Wahbi Khazri (Bastia) qui traînent en longueur.
«Franck a été un joueur rapidement identifié par rapport à ce que je voulais sur le côté gauche. J’aimerais avoir un gaucher comme on
l’a eu avec Bakary Sako. Maintenant, il reste la réalité des chiffres. Je respecte la position du TFC et de son président de vouloir vendre
au mieux. Je respecte encore plus celle de ma direction qui m’a dit clairement que le club ne dépasserait pas une certaine somme. Khazri ? Il y a eu un rapprochement, des échanges entre les directions
des deux clubs. Personnellement, j’ai discuté avec Wahbi à partir du moment où on m’a donné le feu vert parce qu’il y avait un accord
clair, net et précis entre le joueur et le SC Bastia. On est dans une période où tout le monde est énervé. Il y a aussi pas mal de poker menteur. Mais le dossier est toujours d’actualité. Le joueur souhaite nous rejoindre. Il y a toujours eu de très bons rapports entre les deux
clubs. (…) Je ne vois pas pourquoi ça prendrait une mauvaise
tournure», a-t-il confié, préférant se montrer philosophe et patient.
Le flou plane toujours pour Brandão
«On a plusieurs pistes. Je privilégie du franco-français mais il y en a d’autres. (…) Il y aura différentes phases dans ce mercato. Je ne suis pas impatient car si je l’étais, ça nous ferait faire des bêtises. Des opportunités vont se présenter quand le marché va se débloquer. Ce qui ne paraît pas accessible aujourd’hui va peut-être l’être au fur et à mesure des semaines», a-t-il expliqué, donnant ensuite son sentiment sur l’affaire Brandão, arrivé à la reprise avec plus d’une semaine de retard. «Il sera sanctionné comme il le mérite. Pour l’instant, il ne s’est pas encore exprimé devant le groupe. Je ne l’ai pas rencontré. Il n’est pas venu me voir. Mais ça ne va pas tarder», a-t-il confié avant d’évoquer son avenir.
«Il lui reste un an de contrat. C’est un joueur important. Moi, je souhaite qu’il reste. Et j’aimerais bien qu’il ait cette envie-là. À l’heure où je vous parle, il n’a pas émis le souhait de vouloir partir. Mais la situation peut paraître claire aujourd’hui et demain, peuvent arriver des gens de l’Est, d’Asie… qui proposent tel ou tel salaire et le joueur peut être attiré. La réalité, elle est là», a-t-il conclu. Christophe Galtier a donc des idées claires sur ce qu’il veut. Reste maintenant à savoir si le marché et l’ASSE lui permettront d’être exaucé.
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