Info FM : Robert Pires révèle pourquoi Mesut Özil a métamorphosé Arsenal

De 2000 à 2006, Robert Pires a fait le bonheur d'Arsenal. Ces derniers jours, l'ex-international tricolore, aujourd'hui retraité, a participé à plusieurs séances d'entraînements des Gunners sous les ordres d'Arsène Wenger. Il a donc ainsi pu observer de près la sensation de ce début de saison chez les Londoniens, la recrue estivale Mesut Özil (24 ans). À notre micro, il en a dressé le portrait. «Je ne vais rien vous apprendre. Ce que vous voyez en match, j’ai la chance et le privilège de le voir à l’entraînement, puisque je m’entraîne avec eux (Arsenal) depuis quelques jours. C’est un joueur que j’aime énormément, que j’apprécie tout simplement», a-t-il confié avant de dresser la liste de ses qualités.

«Il ne pense pas à lui. Il veut faire jouer l’équipe, jouer simple, toujours être à disposition de ses coéquipiers. Donc que ce soit pour les jeunes, et même pour moi, pour Arsène Wenger, je peux vous dire que c’est un joueur qui va apporter beaucoup parce que la pression, il est capable de la supporter. Il a joué au Real Madrid, il joue avec la sélection allemande, le très haut niveau, il sait ce que c’est, les gros matches aussi. C’est pour ça que, aujourd’hui, cette équipe d’Arsenal, elle a fière allure», a-t-il expliqué. Surtout, l'ancien Marseillais a tenu à souligner que l'arrivée de l'Allemand était un bol d'air pour les jeunes pousses des pensionnaires de l'Emirates.

«L’arrivée de Mesut a fait du bien aux jeunes surtout, que ce soit Wilshere, Ramsey, Walcott. Ce sont des jeunes qui avaient énormément de pression sur les épaules et ils sont aujourd’hui comme libérés. Le fait de jouer avec Özil à leurs côtés, ça leur permet de s’épanouir, d’apprendre, de voir ce qu’est le haut niveau, parce que lui, il connaît, il l’a. Donc tout le monde est à l’aise, dans ses pantoufles presque, et c’est pour ça qu’aujourd’hui, Arsenal est leader de Premier League», a-t-il lancé. De quoi mettre fin à la disette de titre d'Arsenal ? Robert Pires l'espère. «Est-ce que cette équipe va gagner quelque chose ? Je ne sais pas en tout cas, je lui souhaite. C’est vrai qu’avec Özil, elle a quelque chose en plus», a-t-il conclu. Pour le plus grand bonheur des Gunners et d'Arsène Wenger.