Manchester City : les secrets de la méthode Guardiola dévoilés

Débarqué en Angleterre la saison dernière, Pep Guardiola a vécu une première année mitigée à Manchester. Très attendu, l'Espagnol a terminé le précédent exercice avec une troisième place en Premier League et une élimination dès les huitièmes de finale en Ligue des Champions (face à l'AS Monaco). Une première pour l'ancien coach du Bayern Munich à ce stade de la compétition. Forcément critiqué au vu des moyens financiers mis à sa disposition, Guardiola a rectifié le tir cette année.

Leader incontesté en championnat (huit points d'avance sur le deuxième), qualifié avec brio pour les huitièmes de finale en LdC, le club anglais affiche des statistiques hallucinantes. Un constat impressionnant surtout en Perfide Albion où certains voient déjà les Citizens exploser le record des Invincibles d'Arsenal version 2003/2004. Un nouveau visage conquérant qui n'est que le fruit du travail réalisé en amont par Guardiola et ses équipes. Un travail dont les dessous ont été dévoilés par le Daily Mail.

Guardiola chouchoute ses joueurs

Guardiola a souhaité créer un environnement où tous les membres du club, du moins au plus haut gradé, puissent être ensemble. Guardiola s'est donc appliqué pour connaître les noms d'une très grande partie des employés, et ce, quelle que soit leur profession au sein du club. En clair, l'Espagnol veut un énorme esprit d'équipe. Avec ses joueurs, l'ancien coach blaugrana organise également des repas avec ses joueurs dans Manchester, histoire que ses ouailles passent du temps ensemble, même en dehors des installations du club.

Une volonté d'unité qui s'est immédiatement ressentie. «Pour la première fois depuis longtemps, il n'y a pas de clans dans le vestiaire», a indiqué au journal une source interne. Une bonne ambiance qui se traduit également par la présence régulière des stars mancuniennes au self-service du club au petit-déjeuner ainsi qu'au déjeuner. Surveillés de près, chouchoutés, les joueurs semblent ravis de la méthode Guardiola. Et ils le lui rendent bien.