Stoke City : mais où est passé Imbula ?

Par Alexis Pereira
2 min.
Stoke City Gilbert Gianelli Imbula Wanga @Maxppp

Giannelli Imbula, recrue la plus chère de l'histoire de Stoke City, a assisté du banc de touche à la déroute des siens à Crystal Palace (4-1, 5e journée de Premier League)...

Lanterne rouge de Premier League. Après cinq levées, Stoke City pointe à une triste 20e place. Et pourtant, les Potters ont mis la main à la poche cet été pour renforcer leur effectif, accueillant Joe Allen, Wilfried Bony et Bruno Martins Indi entre autres. Seulement, la mayonnaise a bien du mal à prendre, en atteste le seul point pris sur la pelouse de Middlesbrough (1-1, 1ère journée). Giannelli Imbula, recrue la plus chère de l'histoire du club (24 M€ hors bonus en janvier 2016), ne parvient pas à inverser la tendance. Plutôt bon contre Boro, il a plongé depuis. Son association avec Glenn Whelan et Joe Allen a notamment été pointée du doigt à plusieurs reprises.

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«Il faut prendre une décision au milieu et vite», lâchait le Stoke Sentinel à destination du manager Mark Hughes. «Le milieu à trois n'a pas rendu Stoke plus solide. Imbula et Allen n'ont pas été en mesure de remplir leur mission efficacement. Et si le Gallois a relativement impressionné, Imbula, lui, n'a pas été beaucoup plus qu'un passager», pouvait-on lire dans les colonnes du quotidien local après les quatre premiers matches de la saison. Le coach gallois a écouté les critiques et fait siennes leurs idées. Ainsi, contre Palace, le milieu français n'était pas sur la pelouse au coup d'envoi. Il n'est même pas entré en jeu alors que la situation était critique...

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Un niveau de jeu insuffisant cette saison...

L'absence de l'ex-international Espoirs tricolore (7 sélections) n'a eu que peu d'influence sur l'issue de la rencontre. Néanmoins, certains observateurs considèrent que ce choix était bel et bien nécessaire. «Imbula est sans aucun doute un grand talent, mais il ne fait absolument aucun effort défensif. Et alors que sa défense n'arrêtait pas de prendre l'eau, le mettre sur le banc semblait être la bonne solution pour le manager», défendait ESPN, arguant que Hughes méritait de rester en place pour tenter de redresser la barre. Reste désormais à savoir comme l'ancien Marseillais se relèvera de cette décision forte, lui semblait avoir le soutien de Hughes et son staff.

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Lors de la préparation estivale, ces derniers misaient énormément sur celui qui, six mois durant, s'était plutôt bien acclimaté aux exigences du championnat d'Angleterre (2 buts en 14 apparitions). «Nous lui avons expliqué ce que nous voulions qu'il améliore dans son jeu et ce que nous voulions qu'il continue à faire. Nous savons qu'il s'agit d'un très bon joueur dans la construction du jeu et c'est au staff, à moi, de tirer le maximum de son potentiel», lâchait-il en conférence de presse peu après la reprise. Le défi est toujours à relever pour Stoke City et Mark Hughes : trouver la clé pour faire briller Giannelli Imbula. Sortir de la zone rouge sera sans doute à ce prix.

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