Sandro Tonali met Newcastle dans l’embarras
Sandro Tonali évoque un certain mal du pays, même s’il se plaît à Newcastle, une équipe qui lui a maintenu sa confiance durant sa longue suspension. Un départ dans les prochains mois n’est pas à exclure.
Sandro Tonali et Newcastle, c’est une drôle d’histoire. Dès son arrivée à l’été 2023 pour 60 M€ en provenance de l’AC Milan, le milieu italien a conquis tout le monde. Performant sur le terrain, il a rapidement trouvé sa place dans le onze d’Eddie Howe. Certains supporters des Magpies ont encore en mémoire son match face au PSG (4-1) à St. James’ Park en octobre 2023. Un mois plus tard en revanche, c’est la catastrophe. Le joueur est condamné à dix mois de suspension pour avoir participé à des paris sportifs, pratique interdite pour un sportif professionnel, sur des matchs, dont certains de l’AC Milan où il évoluait encore à l’époque.
La période a été délicate à vivre pour l’international et pour son employeur. Ce dernier aurait pu se séparer de lui, surtout après avoir déboursé une telle somme sans pouvoir faire appel à ses talents. Au lieu de ça, les Toons ont accepté cette sanction en accompagnant Tonali pour mieux préparer son retour à la compétition. Celui-ci est intervenu en août 2024, après avoir loupé l’Euro mais rapidement, on a senti l’ancien de Brescia moins heureux en Angleterre. Même s’il a toujours beaucoup joué (45 matches toutes compétitions confondues la saison passée, 6 buts et 3 passes décisives), les rumeurs d’un retour en Italie ont commencé à fleurir ici et là.
«Je ne veux pas dire: "je reste pour les dix prochaines années"»
Depuis, il est souvent question d’un retour en Italie où la Juventus rêve de lui. Un retour à Milan trotte également dans un coin de sa tête mais il faudrait mettre un prix inaccessible. On parle de 100 M€ pour un joueur dont le contrat a été prolongé durant sa suspension, passant de 2028 à 2029. S’il le souhaite, Tonali dispose même d’une option pour 2030. «La prolongation de contrat est intervenue pendant ma suspension. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde en parlait la semaine dernière comme si c’était récent» s’est-il étonné cette semaine. «J’ai signé parce que j’ai confiance en cette équipe et que le club a confiance en moi. Nous avons donc convenu de travailler ensemble.»
Sauf que cette fameuse option de prolongation risque de ne jamais être activée pour la simple et bonne raison que l’Italien n’est pas très fan de l’Angleterre. «C’est une question difficile car dans le football, il faut penser saison par saison. Je ne veux pas m’engager sur dix ans pour ensuite partir dans deux ou trois ans. Je veux simplement penser à moi» poursuit l’intéressé qui confie un certain mal du pays. «L’été dernier a été difficile pour nous, pour Alex (Isak), mais c’est le football. Quand une autre équipe s’intéresse à vous, il faut tout prendre en compte. C’est pourquoi je ne veux pas dire: "je reste pour les dix prochaines années", même si je suis heureux ici actuellement.» Ça a le mérite d’être clair.
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