Interrogé en conférence de presse sur le retour de la légende Thierry Henry à Arsenal, Arsène Wenger est revenu sur l’état de forme de son protégé et sur ses attentes autour de ce prêt.

L’Emirates Stadium en bouillonne déjà de plaisir : Thierry Henry, l’inoubliable numéro 14 d’Arsenal qui avait inscrit 226 buts lors de son passage au club, est bel et bien de retour. Alors que l’attaquant des New York Red Bull avait laissé planer le doute sur son éventuelle pige chez les Gunners, l’opération a été confirmée par Arsène Wenger : «Il est certain qu’il va nous rejoindre pour deux mois. Il faut juste boucler le côté administratif. Nous attendons simplement les derniers accords de la Major League Soccer afin de finaliser le prêt ». Un pari de taille, mais pas forcément risqué selon l’Alsacien…
Pour lui, « Titi » était la solution idéale, autant d’un point de vue financier que symbolique, pour renforcer une attaque londonienne diminuée : « Cela ne peut être que positif. Nous avions besoin d’une solution à court terme et Thierry a le talent et la capacité de nous aider. Il n’y a personne d’autre sur terre avec sa qualité qui soit actuellement disponible pour deux mois. C’était mon idée au départ de le faire revenir. J’avais besoin d’un attaquant pour deux mois pour remplacer Gervinho et Chamakh, qui partent à la Coupe d’Afrique des nations ».
Mais désormais âgé de 34 ans et évoluant depuis deux ans dans un championnat au niveau bien inférieur à celui de la Premier League, Henry peut-il encore aspirer à faire de belles choses outre-Manche ? Cela ne fait aucun doute pour son mentor : «Dès le premier jour à l’entraînement, il m’a convaincu. Il est toujours très intelligent et il a un talent spécial. Il a quelque chose. Il n’a pas perdu sa classe, ni son cerveau. Et il a de l’expérience, il connaît le club. Mais je ne veux pas lui mettre trop de pression. Je ne suis pas inquiet, il est là pour nous aider, pas pour être notre leader ».
Le king Henry prolongera donc partiellement son règne chez les Gunners, et apportera un peu plus de baume au cœur des supporters. L’hommage s’annonce royal et émouvant, et personne ne devrait aujourd’hui lui reprocher d’avoir préféré relever un challenge au Barça plutôt que de continuer l’aventure au club en 2007 : «Vous ne pourrez jamais enlever aux gens ce qu’ils ont fait par le passé. Il faut lui rendre hommage de vouloir rendre service à un club qui lui a donné autant », précise Wenger. Welcome home, Henry.
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