Les vérités d'un Leandro Damião libre comme l'air

Où en est Leandro Damião (26 ans) ? Auteur d'une saison correcte en prêt au Cruzeiro (18 buts toutes compétitions confondues), l'attaquant attendait de connaître le verdict du litige l'opposant à son club, Santos, pour envisager son avenir. «Maintenant que mon prêt est terminé, je dois être libre, je n'ai plus de contrat. Il ne manque que la décision finale, j'espère que tout se passera bien. J'ai besoin de travailler, j'ai une femme et une fille», a confié l'international auriverde (17 sélections, 3 buts) au quotidien brésilien Zero Hora ce mercredi avant de poursuivre.

«Je ne négocie encore avec personne à cause du litige avec Santos. J'attends de régler cela pour étudier les propositions qui viendront. Avec ce problème juridique, les équipes ont peur de me recruter et d'être sanctionnées pour une raison administrative. Je dois attendre», a-t-il expliqué. Son attente est désormais terminée. Selon la Radio Grenal, il est libre de s'engager avec l'équipe de son choix. Son litige avec Santos est réglé à son avantage et à celui de Doyen Sports, fonds d'investissements qui détient un pourcentage des droits sportifs du joueur et qui devrait également percevoir 18 M€ au titre de dédommagements.

#Inter | Leandro Damião está liberado pela justiça para assinar com qualquer equipe. Liminar do Santos foi derrubada hoje.

— Rádio Grenal (@RdGrenal) 10 Décembre 2015

De quoi relancer la piste l'envoyant à l'Olympique de Marseille ? Le natif de Jardim Alegre, également pisté par l'Internacional Porto Alegre au Brésil, évoquait la possibilité d'un avenir en Europe, nommant même l'OM, écurie qui, selon nos informations, ne le laisserait pas indifférent. «L'OM s'est manifesté quand j'étais au Cruzeiro, mais l'affaire ne s'est pas faite. Je n'ai jamais caché mon rêve de jouer en Europe. Je vois cela comme une possibilité réelle, oui. Il y a une chance», a-t-il glissé avant de conclure. «Je veux faire le bon choix, aller dans une équipe où je pourrai jouer, aider». À bon entendeur.