Kim Källström ou le parfait symbole d’un OL redevenu pragmatique

Si Zlatan Ibrahimovic a reçu le titre de meilleur joueur suédois en 2011, Kim Källström (29 ans) peut se targuer d'avoir lui remporté deux récompenses : celle de meilleur milieu de terrain suédois et celle du but de l'année. Des titres qui n'ont pas vraiment fait tourner la tête au cadre de l'Olympique Lyonnais. Le Scandinave a d'ailleurs expliqué au média local Expressen pourquoi il avait choisi de rempiler chez les Gones pour deux saisons supplémentaires il y a quelques jours.

«Il était très clair que je ne voulais pas perdre d'argent, mais je désirais aussi rester à Lyon. Après quelques mois, ils ont accepté mes conditions alors j'ai rempilé pour deux ans et j'en suis très heureux», a-t-il lancé avant de se dire séduit par le projet d'avenir du club rhodanien. «Je sens que nous pouvons construire quelque chose de nouveau et de très intéressant. (...) C'est très, très bien. Je suis là-bas depuis longtemps et j'ai un rôle important au sein du club. Le fait qu'il ait prolongé mon contrat le montre. C'est la preuve que je fais les choses bien», a-t-il confié avant de préciser.

«Le football français est tout de même bon et il y a trois équipes en Ligue des Champions. Je pense qu'il est parfois un peu décrié. Mais il est clair que l'Espagne, l'Italie et l'Angleterre seront toujours des championnats supérieurs», a-t-il conclu. Plutôt que de tenter un nouveau pari dans une ligue plus huppée, l'ex-Rennais a préféré ne pas prendre de risques et rester dans son confort lyonnais. Certains y verront un exemple de loyauté. D'autres un manque d'ambition. En tout cas, ces mots de Kim Källström résument parfaitement la nouvelle orientation de l'OL. Est-ce la bonne pour remporter la Ligue des Champions, rêve ultime de Jean-Michel Aulas ? L'avenir le dira...