Barça, Bayern, MU : sprint final pour Cuadrado !

Impressionnant cette saison sous les couleurs de la Fiorentina, Juan Guillermo Cuadrado a confirmé sur le sol brésilien avec une belle Coupe du Monde. Le polyvalent ailier colombien agite depuis plusieurs semaines le mercato, et pourrait voir son avenir se décider dans les jours à venir. Alors que le FC Barcelone, le Bayern Munich et Manchester United font des pieds et des mains pour le recruter, le président florentin Andrea Della Valle aurait lancé un ultimatum aux courtisans de sa fusée colombienne : si Cuadrado doit partir, les négociations doivent se conclure avant vendredi prochain, avance Sport.

Autant dire que les trois prétendants vont devoir accélérer la cadence. Selon la publication catalane, le champion d'Allemagne en titre serait disposé à répondre aux attentes financières de la Viola, qui réclame 42 M€ pour son joueur. Seulement, le trouble règne au sein même du club allemand, Guardiola privilégiant la piste Marco Reus alors que sa direction ne serait guère enchantée à l'idée de recruter un nouveau joueur du Borussia Dortmund, après Lewandowski et Götze. La confusion bavaroise pourrait donc profiter au Manchester United de Louis van Gaal, qui aurait contacté la « Fio » pour affirmer qu'ils seraient en mesure de présenter une offre ferme à la hauteur des exigences italiennes d'ici quelques jours, ou tout du moins avant vendredi.

De son côté, le Barça aura du mal à s’aligner sur le prix demandé, mais compte sur divers bonus pour tirer son épingle du jeu. Outre les traditionnels bonus liés aux performances du joueur, la cession d’un jeune élément ou la tenue de plusieurs rencontres amicales avec partages des recettes sont envisagées d’après Sport. Pour autant, rien ne dit que l’un de ces trois géants d’Europe remportera le gros lot. En effet, le joueur n’est pas attendu en Italie avant début août et doit encore s’entretenir avec sa direction. « On veut le retenir, mais encore faut-il qu'il manifeste l’envie de rester à Florence. On verra les ambitions qu’il aura vu que la moitié de l’Europe le veut : c’est une situation compliquée mais pas impossible », lâchait il y a peu Della Valle. Ce feuilleton est donc loin d’avoir trouvé son dénouement, mais paradoxalement, la fin est proche.