Mathieu Valbuena : « Quand je suis arrivé, je l'ai bien ressenti : à Marseille on déteste Paris »

Par Constant Wicherek
3 min.
Mathieu Valbuena, lors d'un Classique au Parc des Princes en octobre 2012 @Maxppp

Aujourd'hui à l'Olympiacos, Mathieu Valbuena s'est fait connaître du grand public en évoluant à l'Olympique de Marseille. Avant le Classique de ce soir, celui qui a porté les couleurs de l'OM entre 2006 et 2014 nous raconte ses histoires contre le Paris SG.

Foot Mercato : qu'est ce que représentaient les Classiques lors que vous étiez jeune ?

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Mathieu Valbuena : je suis Bordelais. Alors, voir venir jouer l'OM, c'était déjà quelque chose d'extraordinaire. Mais c'est vrai que j'ai toujours entendu, via la presse par exemple et les matches que j'ai pu voir quand j'étais plus jeune que c'était des matches à part. Qu'entre Paris et l'OM c'était une guerre sportive. C'était des matches à très haute tension et j'ai toujours gardé ça en tête.

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FM : quand vous êtes arrivé à l'OM, est-ce que vous avez ressenti cela tout de suite à l'approche du premier Classique ?

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MV : oui. Quand je suis arrivé en 2006, les supporters sont venus me voir pour m'expliquer que c'était un match à part. Mais ça arrive aussi ailleurs. Quand je suis arrivé à Lyon, on m'a parlé du match contre Saint-Étienne. Ce qu'on coche direct quand on voit le calendrier, c'est le match contre Paris. Il y a cette rivalité qui est toujours là. Ces derniers temps, il y a un peu plus de piment. Paris est une grande équipe, avec des stars et l'OM est juste derrière. Mais oui, quand je suis arrivé, je l'ai bien ressenti : à Marseille on déteste Paris (rires).

FM : vous vous rappelez de votre premier Classique ?

MV : il faut que je remonte dans ma mémoire (rires), c'est vieux tout cela. Je me souviens en revanche que j'ai pu marquer contre Paris, c'était une joie extraordinaire. Landreau était dans les buts. Mais tu sentais quand tu arrivais dans le Vélodrome, celui qui était encore ouvert, que l'atmosphère était différente, c'était électrique. On sentait que l'approche du match n'était pas la même. On sentait que l'ambiance était électrique. Sur le terrain, il y avait aussi beaucoup d'intensité.

FM : quel est votre meilleur souvenir d'un Classique ?

MV : l'un de mes meilleurs c'est d'avoir gagné trois-zéro au Parc, c'était jouissif. Rappelez-vous quand Bolo Zenden avait marqué, il a voulu célébrer, il a grimpé sur le panneau publicitaire et il est tombé dedans avec Brandao. C'était un moment magnifique. Mon but contre Landreau aussi avait été aussi un joli moment, même si on avait perdu. Il y a eu de supers beaux moments.

FM : votre pire souvenir ?

MV : je crois que c'est quand on avait perdu chez nous trois buts à deux avec Guillaume Hoarau, qui avait marqué de la tête. Ce n'était pas du tout un bon souvenir. Sinon, je retiens surtout qu'à chaque match, l'odeur d'un Classique ce n'est pas là même chose. Ce sont des émotions fortes, encore plus quand tu es à Marseille, dans une ville de passionné.

FM : avez-vous une anecdote sur un Classique .

MV : j'en ai fait des Classiques ! Cela ne me vient pas comme ça. Il y a eu beaucoup de piques avant les matches. Moi je me faisais beaucoup siffler, plus que les autres (rires). Jérôme Rothen aussi, au Vélodrome se faisait siffler fort à Marseille. Si ! J'en ai une. Le jour où Hatem Ben Arfa devait entrer en jeu, mais il n'avait pas le bon maillot. Cela avait fait jaser. C'est une chose qui n'a pas du tout plus à Erik Gerets parce que, d'abord, c'était un match important contre Paris et en plus parce que tout le monde l'avait vu (rires).

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