Pires se livre sur Arsenal, le recrutement des Gunners, son transfert et donne des conseils à l’OM

Ancien joueur de l'Olympique de Marseille et d'Arsenal, Robert Pires s'est confié à La Marseillaise sur cette rencontre qui oppose deux clubs qu'il apprécie.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Olympique Marseille Maxppp

À quelques heures de la rencontre opposant l'Olympique de Marseille à Arsenal, les joueurs ayant évolué dans les deux clubs passent à table. Premier à dégainer, le Rossonero Mathieu Flamini est revenu sur son départ précipité vers la capitale anglaise avant que Robert Pires ne lui emboîte le pas. Observateur privilégié de cette rencontre, Pires, qui a passé deux ans à l'OM et six à Arsenal, s'est longuement attardé dans un entretien accordé à La Marseillaise. À commencer, à l'instar de Flamini, par son transfert chez les Gunners

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« Pour moi, cela s’est très bien passé car, aussi bien à l’OM qu’à Arsenal, j’ai eu à face à moi des gentlemen. D’abord Robert Louis-Dreyfus qui, dès le mois de janvier, m’avait donné sa parole d’homme que je bénéficierai d’un bon de sortie. Il a joué le jeu avec moi, je lui ai donc rendu la pareille. Ensuite, l’autre grand bonhomme dans l’histoire est Arsène Wenger. Lui aussi n’a qu’une parole, et quand il la donne, il la respecte. Aujourd’hui encore, je sais que je peux compter sur lui ! » Toujours attaché à la formation anglaise, l'international tricolore a ensuite donné son analyse sur la situation actuelle des Gunners.

Dixième du classement de Premier League avec déjà quatre défaites au compteur, Arsenal n'est pas au mieux. La faute aux départs conjugués de Samir Nasri et de Cesc Fabregas, ainsi qu'à une politique de recrutement essentiellement basée sur des jeunes et non sur la venue de joueurs confirmés. Un constat décisif pour Pires. « Oui, c’est clair. Cette politique de s’appuyer sur des jeunes a ses limites. Les statistiques parlent d’elles-mêmes puisqu’Arsenal n’a rien gagné depuis 2005. À son arrivée, Wenger avait cette idée en tête. Il a eu carte blanche pour l’appliquer et cela n’a pas fonctionné. Maintenant, il y a un retour en arrière avec les recrutements de joueurs comme Arteta, Mertesacker ou Benayoun. C’est comme à l’époque de mon arrivée. Je faisais partie des jeunes, et il y avait les expérimentés comme Seaman, Adams ou Bergkamp pour encadrer ces jeunes. »

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Moins impressionnants qu'à l'époque des « Invincibles », Wenger et ses hommes viendront tout de même au Vélodrome avez la volonté de s'imposer. Mais pour Pires, Marseille a clairement une carte à jouer. « Connaissant la philosophie d’Arsène et des Anglais en matière de football, Arsenal vient pour gagner. Il n’est pas question de calculer, car le nul ne les arrangera pas. Si j’ai un conseil à donner à Didier Deschamps, c’est de s’inspirer de la façon dont nous jouions pour battre Chelsea. Notre tactique était simple : nous étions derrière et attendions que l’adversaire se découvre. Il suffisait d’un ou deux contres pour faire mouche. Marseille doit profiter du jeu d’Arsenal porté vers l’avant. » Aux Marseillais de jouer.

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