Équipe de France : la grosse mise au point de Didier Deschamps sur Karim Benzema

Karim Benzema et les Bleus, l’aventure s’est définitivement terminée. Alors qu’il avait réintégré le groupe des Bleus après cinq ans d’absence, Karim Benzema était de retour parmi les leaders de l’équipe de France pour disputer le Mondial 2022, au Qatar. Victime d’une blessure avant la compétition, il était contraint de renoncer à participer à la Coupe du Monde. Mais son forfait avait beaucoup fait parler en France, ainsi qu’à Madrid.

Dans cette affaire, Didier Deschamps, peu présent dans les médias depuis la finale perdue contre l’Argentine, s’est enfin exprimé à ce sujet. «Je perds un joueur très important, un de plus. Je me dois d’encaisser. Karim est meurtri car cette Coupe du monde représentait beaucoup pour lui. Il me dit : "C’est mort". Le diagnostic de notre médecin rejoint celui qu’on lui a donné à Madrid, a indiqué le sélectionneur des Bleus, au Parisien. On est restés ensemble une vingtaine de minutes. En le quittant, je lui dis : "Karim, il n’y a pas d’urgence. Tu organises ton retour avec le team manager". En me réveillant, j’apprends qu’il est parti. C’est sa décision, il ne vous dira pas le contraire, je la comprends et la respecte».

Didier Deschamps a appelé Karim Benzema

Avant de revenir sur un possible malaise au sein des Bleus, après le départ du joueur madrilène. Mais Didier Deschamps a désamorcé la polémique. «Karim m’a dit lui-même qu’il n’aurait pas été prêt (…) Aucun joueur ne s’est réjoui de son départ comme j’ai pu l’entendre ou le lire. Karim le sait aussi. Je ne sais pas qui colporte pareilles rumeurs. Ce n’est même plus de la polémique, c’est de la malveillance», a ajouté DD, en précisant avoir rappelé Karim Benzema, après son départ.

«Je l’ai appelé après la prolongation de mon contrat. On a eu une longue discussion. Je l’ai recontacté plus récemment par rapport aux exigences administratives des pré-convocations. Je voulais connaître sa position. Il m’a confirmé sa décision d’arrêter sa carrière internationale. Ne me demandez pas ses arguments. Il lui appartiendra de les communiquer ou pas. Quand je lui ai parlé, début janvier, sa décision n’était pas définitive. Elle l’est désormais et je me dois de la respecter». Point final donc, pour Benzema et les Bleus.