Eliminatoires CM - Europe

Équipe de France : Didier Deschamps lâche ses vérités après la blessure d’Ousmane Dembélé en club

En conférence de presse ce jeudi, Didier Deschamps a été invité à commenter la gestion hâtive du PSG avec Ousmane Dembélé, la même qui lui était reprochée en septembre quand le Parisien s’était blessé en Bleus.

Par Jordan Pardon
2 min.

Blessé pendant le rassemblement de septembre, et forfait pour celui d’octobre, Ousmane Dembélé va maintenant manquer celui de novembre en raison d’une lésion au mollet qui le tiendra éloigné des terrains plusieurs semaines. Le récent psychodrame entre l’équipe de France et le PSG, (qui avait remis en cause et dénoncé la gestion médicale de son joueur par le staff des Bleus en septembre), n’est jamais bien loin quand Didier Deschamps se présente face aux médias.

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Suite à la blessure du Ballon d’Or contre le Bayern Munich cette semaine (1-2), beaucoup ironisaient alors sur la gestion trop hâtive de Luis Enrique, la même qui était reprochée au sélectionneur tricolore il y a à peine deux mois. Relancé à ce sujet ce jeudi en conférence de presse, DD a rappelé subtilement que le risque 0 n’existait pas… en club comme en sélection. «Je ne donne pas de leçon. Ce qui se passe au PSG, ça les regarde, je n’ai pas les éléments. Je ne me permettrai pas de dire quoi que ce soit sur n’importe quel club. Ils décident, ils ont les éléments pour décider. Comme nous (…) On a un point commun : son absence ne fait pas les affaires du PSG ni les nôtres. J’espère qu’il se rétablira vite», a indiqué DD, esquivant ainsi la culpabilité de septembre.

«Je ne suis pas à la place de Luis Enrique comme il n’est pas à la mienne»

Depuis cet épisode douloureux face à l’Ukraine, le sélectionneur des Bleus a continué de rejeter sans relâche la responsabilité de son staff. Sa longue tirade en conférence de presse allait dans le même sens ce jeudi. «Il y a toujours eu des échanges, comme c’est le cas là aussi avec la blessure d’Ousmane. Quand il y a des examens qui sont faits, ils sont communiqués dans un sens comme dans l’autre. Après, que les intérêts des clubs et les intérêts des sélections ne soient pas les mêmes, c’est une certitude», insistait-il.

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«Mais il y a toujours eu des échanges sur les examens et les diagnostics faits. Je ne suis pas là pour modifier le protocole médical. Le fait qu’on puisse donner plus de pouvoir de décision aux clubs qu’aux sélections, ce n’est pas à moi de décider (…) Je ne suis pas à la place de Luis Enrique comme il n’est pas à la mienne. A partir du moment où ses joueurs sont sur le terrain, il y a un risque. Hakimi et Mendes n’étaient pas à risque, mais ils se sont blessés quand même (…) Il y a plus de matchs, plus de compétitions, est-ce que ça plait à tout le monde ? Le débat est ouvert mais le constat est là, les calendriers sont très chargés», rappelait-il. Et Paris en paye le prix.

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