Premier League

Tottenham refuse une offre de 5,1 Md€

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Harry Kane et Vini dans le viseur des Spurs @Maxppp

Un coup de tonnerre. Le 5 septembre dernier, Tottenham a officialisé le départ de Daniel Levy, son président emblématique depuis 25 ans. Ce dernier était aussi réputé pour sa rigueur et sa fermeté en matière de gestion, notamment en ce qui concerne le mercato. Peu après cette annonce, des rumeurs ont commencé à circuler concernant une possible vente de l’écurie londonienne. Mais les Spurs ont démenti par le biais d’un communiqué de presse publié le 8 septembre dernier. On se disait que cette histoire était donc close. Mais ce vendredi, The Sun assure que des discussions ont bien lieu en coulisses concernant la vente de Tottenham. Un consortium américain composé d’un groupe d’une douzaine d’hommes d’affaires a formulé une offre publique de rachat de l’ordre de 5,1 milliards d’euros. Ce serait un record en cas de vente puisque le club serait vendu plus cher que Chelsea (4,85 Md€). Ainsi, le groupe d’investisseurs, mené par l’entrepreneur Brooklyn Earick, propose de racheter les Spurs pour un montant de 3,7 milliards d’euros. Ils veulent ajouter à ce montant la somme de 1,4 milliard d’euros. Un budget destiné aux joueurs, qui comprend les salaires, les frais, le règlement des agents et les transferts.

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Tout cela serait mis à disposition de Thomas Frank dès l’ouverture du mercato d’hiver 2026. À la tête de ce projet, Earick (41 ans), qui s’est entouré d’investisseurs évoluant dans la NFL et la NBA, veut mettre en place un projet "Tottenham 3.0" selon la publication anglaise. Le plan est d’investir massivement pour recruter des grands noms et faire passer le club de prétendant à favori. The Sun avance que 6 joueurs sont déjà dans leur viseur. On retrouve ainsi Harry Kane (Bayern Munich), Marc Guéhi (Crystal Palace), Reece James (Chelsea), Frenkie de Jong (FC Barcelone), Cole Palmer (Chelsea) et Vinicius Junior (Real Madrid). Earick et ses collaborateurs n’ont donc pas froid aux yeux et ont les moyens de permettre au club anglais de rêver plus grand. D’ailleurs, ils ont déjà fait savoir qu’ils avaient trouvé un accord pour le naming du stade à hauteur de 285 M€. Un dossier qui n’a pas avancé durant le mandat de Levy, qui avait d’ailleurs commencé à discuter du rachat avec le consortium américain ces derniers mois. Confiants, les investisseurs croient en leur chance. Mais ils vont devoir revoir leur copie car Tottenham a de nouveau fait savoir qu’une vente n’est pas à l’ordre du jour en réponse à l’offre du consortium américain. « Le conseil d’administration de Tottenham Hotspur Limited est au courant des récentes spéculations médiatiques et confirme que son actionnaire majoritaire, ENIC Sports & Developments Holdings Ltd, a reçu et rejeté sans équivoque une expression d’intérêt informelle concernant une proposition visant à acquérir la totalité du capital social émis et à émettre du club auprès d’un consortium dirigé par M. Brooklyn Earick. Le conseil d’administration du club et l’ENIC reconfirment que Tottenham Hotspur n’est pas à vendre et qu’ENIC ne cherche pas à vendre sa participation dans le club.» Le message est passé…

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