PSG : Momo Sissoko peut-il bousculer la hiérarchie ?

Par Alexis Pereira
2 min.
PSG Mohamed Lamine Sissoko Gillan @Maxppp

Discret dans les médias, Momo Sissoko a évoqué son statut au Paris SG pour Le Parisien.

Marco Verratti-Clément Chantôme-Blaise Matuidi. Voilà la formule la plus souvent choisie par Carlo Ancelotti pour animer l'entrejeu du Paris SG. Momo Sissoko se retrouve donc souvent sur le banc des remplaçants. Une tendance qu'il espère rapidement inverser lors des prochains matches, comme il l'a confié au Parisien. «Je suis un compétiteur, j’ai 27 ans et je suis un joueur frustré. C’est normal, non ? J’ai encore des choses à démontrer et mon expérience dans mes clubs précédents parle pour moi. J’espère que j’aurai l’opportunité de montrer ce que je sais faire à l’entraîneur. Ensuite, je suis certain que tout se remettra en place. Le bilan, je le ferai en fin de saison, mais je ne suis pas un joueur de banc», a-t-il clairement indiqué.

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En attendant d'avoir et de justifier la confiance de son coach italien sur le pré, le Malien a tenu à retirer l'étiquette de joueur fragile qui lui colle à la peau depuis quelques temps maintenant. «Je me sens très bien. Ma blessure au genou a traîné mais elle est guérie. Je veux être très clair : depuis que vous voyez mon nom sur les feuilles de match, cela veut dire que je ne suis plus blessé. Donc si je ne suis pas toujours titulaire, ce sont des choix d’entraîneur. Je joue moins souvent que l’année dernière, alors que j’ai besoin de retrouver le rythme. Il me faut de la compétition», a-t-il expliqué. En pleine possession de ses moyens, l'ancien pensionnaire de la Juventus Turin espère bien revenir en grâce pour ajouter de nouvelles lignes à son CV déjà bien garni, même s'il est bloqué depuis 2006.

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«J’ai un beau palmarès mais il est bloqué depuis six ans. Mon armoire à trophées n’a pas pris de poids depuis trop longtemps ! Cette année, il faut que ça s’arrête. Gagner, c’est une sensation énorme. C’est beau. Tu fais vibrer toute une ville et tu rends des gens heureux. Et j’ai envie de faire vibrer Paris. C’est ma ville. À 17 ans, avec Valence, j’ai gagné le Championnat d’Espagne, la Coupe du Roi et la Coupe de l’UEFA. Je ne réalisais pas forcément que c’était énorme. Aujourd’hui, j’ai tellement faim de titres», a-t-il conclu. Avec son expérience, sa motivation et son style, Momo Sissoko peut-il intégrer la formule de Carletto au milieu du terrain ? Seul le Transalpin a la réponse...

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