Mercato franco-français : les clubs de Ligue 1 sont furieux contre la LFP !

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Didier Quillot, l'ex-directeur général de la LFP, avant un match entre l'OM et Toulouse en août 2018 @Maxppp

Même pas un mois après l'ouverture d'un mercato franco-français décidé par la LFP, la FIFA a sifflé la fin de la récréation. Et pour les clubs de L1, la LFP a joué avec le feu.

La gestion de crise du coronavirus a mis en lumière les fortes dissensions au sein de la famille du football français. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la LFP en a pris pour son grade. Chahutée pour avoir pris la décision de mettre un terme à la saison 2019/2020 de Ligue 1 et dépassée par le président de la FFF, Noël Le Graët, la Ligue n’est pas franchement sortie grandie de cette crise. Et malheureusement pour elle, cette étiquette va lui coller un certain temps à la peau.

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Le 5 juin dernier, elle officialisait la création et l’ouverture d’un mercato franco-français (à partir du 8 juin). L’objectif de ce marché hexagonal inédit, souhaité par les clubs, était de permettre aux clubs, durement frappés par la crise financière, de pouvoir renflouer leurs caisses avant le 30 juin, date de la fin de l’exercice comptable. Moins d’un mois plus tard, la FIFA est sortie du bois pour rappeler la France à l’ordre. En clair, l’instance dirigeante du football mondiale a rappelé que les fédérations devaient respecter une limite de 12 semaines maximum pour le mercato.

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Le PSG, l'OL et l'ASSE l'ont mauvaise

En ouvrant son marché franco-français avant dès le 8 juin, la France va donc devoir mettre son mercato en pause entre le 10 juillet et le 10 août afin de respecter le nombre de semaines accordées au mercato et pouvoir ainsi terminer son marché comme les autres fédérations, à savoir le 5 octobre. Mais selon L’Equipe, les clubs de Ligue 1, et surtout ceux engagés dans les finales de coupes nationales (PSG, OL, ASSE), l’ont mauvaise et sont furieux contre la LFP. La raison ? Ils reprochent à Didier Quillot (directeur exécutif de la LFP) un manque de rigueur et ont évoqué des «conséquences inacceptables et grandissimes».

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Pour mieux comprendre cette colère, le quotidien sportif nous apprend que Quillot avait promis aux formations de L1, qui désiraient la création de ce marché spécial, que ce mercato franco-français n’aurait « aucune incidence ». Raté. Résultat : le syndicat Première Ligue devrait adresser à la LFP un courrier de contestation, d’autant que le journal précise que l’avocat de l’organisation avait prévenu la Ligue du risque de se faire rattraper par la patrouille dès le 19 juin. Déjà tendu, le climat entre la LFP et les clubs est devenu orageux.

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