Ligue des Champions

La transition difficile du Bayer Leverkusen avant d’affronter le PSG

Adversaire du PSG en Ligue des Champions mardi soir, le Bayer Leverkusen a connu une intersaison agitée, entre le départ de figures majeures comme Xabi Alonso et Florian Wirtz, et un changement express sur son banc, de Ten Hag à Hjulmand.

Par Kevin Massampu
3 min.
Kasper Hjulmand @Maxppp

En l’espace d’un été, le Bayer Leverkusen a profondément changé de visage. Sacré champion d’Allemagne pour la première fois de son histoire en 2023-2024, après avoir longtemps collectionné les deuxièmes places, l’équipe de Xabi Alonso avait marqué les esprits en bouclant une saison de Bundesliga invaincue (une première historique) tout en remportant la Coupe d’Allemagne et en atteignant la finale de la Ligue Europa. Si la saison suivante fut plus compliquée, elle n’a en rien terni l’héritage laissé par l’entraîneur espagnol, qui a officialisé son départ vers le Real Madrid le 9 mai dernier.

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Dans la foulée, plusieurs cadres comme Florian Wirtz, Jonathan Tah, Granit Xhaka, Jeremie Frimpong ou encore Amine Adli ont également quitté la formation allemande, poussant les dirigeants à ouvrir un nouveau cycle. Pour diriger cette transition, Erik ten Hag, libre après son départ de Manchester United, a été choisi. « Nous misons sur un entraîneur expérimenté avec des succès sportifs impressionnants… », avait déclaré le directeur sportif Simon Rolfes, confiant dans ce nouveau projet. Mais ce nouveau virage a viré à la catastrophe : après trois matchs officiels, Ten Hag a été limogé le 1ᵉʳ septembre. Une décision jugée « douloureuse, mais nécessaire » par la direction, tant la fracture avec le vestiaire semblait profonde.

Hjulmand pour redresser la barre

Pourtant, le Bayer avait affiché de grandes ambitions sur le marché des transferts, en réinvestissant près de 200 millions d’euros sur les 230 millions encaissés en ventes. Un record dans l’histoire du football allemand. De nombreux talents ont rejoint la Bay Arena : Jarrell Quansah (Liverpool), Malik Tillman (PSV), Loïc Badé (Séville), Eliesse Ben Seghir (Monaco), Equi Fernandez (Al Qadasiya), ainsi que les expérimentés Mark Flekken (Brentford) et Lucas Vázquez (Real Madrid). Leverkusen a aussi misé sur la jeunesse avec Alex Tape, formé au PSG, et Claudio Echeverri, prêté par Manchester City. Mais cette politique de recrutement peine encore à porter ses fruits et révèle aussi les difficultés du club à maintenir une cohérence sportive après l’ère Xabi Alonso.

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Pour redresser la barre, Kasper Hjulmand a été succédé à Erik ten Hag. L’ancien sélectionneur du Danemark, de retour en Allemagne dix ans après son passage à Mayence, semble trouver la bonne formule. Sous sa houlette, Leverkusen a récolté 13 points sur 15 possibles et occupe actuellement la 5ᵉ place de Bundesliga, à deux unités de Leipzig. En Ligue des Champions, les Allemands restent en quête de leur première victoire après deux nuls à Copenhague (2-2) et face au PSV Eindhoven (1-1). Si les résultats sont là et que le vestiaire est plus apaisé que sous Ten Hag, le contenu reste perfectible et bien loin de celui d’Alonso : face à Mayence samedi après-midi, malgré un Alejandro Grimaldo doublement décisif et un but du revenant Martin Terrier (pas qualifié pour la C1), le Bayer a concédé trois buts sur des erreurs évitables. Des failles dont Hjulmand a conscience, avant d’affronter le PSG, mardi soir (21h), en Ligue des Champions. « On va devoir faire notre meilleur match pour avoir une chance. On veut toujours essayer de dominer le jeu. Mais lorsque l’on joue une super équipe comme le PSG, c’est difficile », a-t-il admis en conférence de presse ce lundi.

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