PSG : une saison de tristes records…
Malgré une qualification arrachée en 8e de Ligue des Champions, le PSG enchaîne les défaites cette saison en Europe comme en Ligue 1. Une inconstance inhabituelle sous l’ère QSI dont Thomas Tuchel lui-même ne semble pas trouver la raison.

Ça commence à faire beaucoup pour un seul homme… Voilà ce que pensent de nombreux supporters du Paris Saint-Germain au sujet de Thomas Tuchel. Ainsi va la vie d’entraîneur du PSG, où une qualification pour la finale de la dernière Ligue des Champions peut être balayée quelques semaines plus tard par des défaites face aux rivaux de la scène nationale. Même dans une saison pour l’instant sans public, l’affront d’une défaite au Parc des Princes est particulièrement mal vécu. Alors quand c’est face à l’OM puis face à l’OL, cela atteint le stade de l’humiliation…
Thomas Tuchel est donc le premier entraîneur de l’ère QSI à perdre à domicile face aux deux Olympiques. A cela s’ajoute la première défaite à domicile en phase de poule de la Ligue des Champions, de l’ère qatarie bien sûr, face à Manchester United le 20 octobre dernier. Avec 4 défaites après 14 journées de Ligue 1 (Lens, OM, Monaco, OL), c’est le plus grand total de revers à ce stade depuis la saison 2009-2010. Si l’on ajoute les 2 défaites en Ligue des Champions (MU, Leipzig), cela porte le total à 6, soit le nombre total de défaites enregistrées la saison dernière !
La saison de l’inconstance
Le PSG a joué tous ses jokers durant cette première partie de saison particulièrement éprouvante pour les organismes, et c’est l’un des arguments répétés, à raison, par Thomas Tuchel. Ce dernier a des circonstances atténuantes, et il suffit de voir les difficultés rencontrées par certains cadors européens dans d’autres championnats pour juger que le PSG n’est pas un cas isolé. Ce qui marque cependant, c’est l’incapacité du club francilien à évoluer à un niveau minimal constant.
Tuchel lui-même s’en étonne. Il pensait que la victoire à Manchester United avait lancé la saison, à l’instar du huitième de finale retour face à Dortmund la saison dernière. La victoire 3-1 à Montpellier et celle 5-1 face à Istanbul Basaksehir l’ont conforté dans cet avis, avant que la prestation médiocre face à Lyon le surprenne totalement. Paris semble avoir basculé définitivement dans l’inconstance, dans une saison de soubresauts où les joueurs jugeront le moment où ils doivent tous sortir le bleu de chauffe. Quel PSG verra-t-on mercredi face à Lorient, et surtout à Lille dimanche prochain ? Le mystère est total.