Contesté et sur la sellette, Andrea Pirlo s'est offert, avec la Coupe d'Italie, son deuxième titre de la saison avec la Juventus.
La Juventus jouait gros ce mercredi soir. Opposée à l'Atalanta en finale de Coupe d'Italie, la Vieille Dame devait l'emporter pour rehausser le bilan d'une saison compliquée. Et grâce à des buts de Dejan Kulusevski et Federico Chiesa, les Bianconeri soulevaient finalement ce trophée pour la 14e fois de leur histoire. Une victoire de prestige. Pour un homme surtout, Andrea Pirlo.
Le jeune technicien est contesté ces dernières semaines au sortir d'un exercice marqué par la perte du titre en Serie A et une élimination prématurée en huitième de finale de Ligue des Champions face au FC Porto. Une C1 que les pensionnaires de l'Allianz Stadium, actuels 5es au classement à une journée de la fin du championnat, ne sont d'ailleurs toujours pas sûrs de jouer la saison prochaine...
Pirlo veut rester
Son avenir s'écrit donc en pointillés, avec le spectre d'un retour de Massimiliano Allegri ou le gros coup Zinedine Zidane brandis par la presse transalpine ces derniers temps. Fort de son succès en Coupe, après celui obtenu en Supercoupe en début d'année civile, l'ancien milieu de terrain, qui «aime entraîner» et voudrait «continuer», a défendu sa première expérience sur un banc de touche au très haut niveau.
«Il y a eu tant de difficultés, sinon, nous ne serions pas là à parler de notre 5e place. Les victoires n’effacent pas les difficultés, mais cette année, j’ai tellement appris. La beauté du football, c’est aussi ça : même si les résultats ne sont pas optimaux, il y a des satisfactions gratifiantes», a-t-il souligné en conférence de presse, précisant que, s'il était patron de la Juve, il se confirmerait au poste. Pas sûr qu'Andrea Agnelli partage cette opinion...
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