Entretien avec… Rafik Halliche : «Pas mal d’équipes en France me suivent»

Recruté par Benfica lors de la saison 2007/2008, Rafik Halliche est prêté au Nacional Madère depuis plus de deux ans. Méconnu du grand public, cet international algérien est pourtant un des piliers des Fennecs. Expulsé face à l'Égypte lors de sa dernière apparition en sélection, ce défenseur âgé de 23 ans pourrait toutefois faire parler de lui en Ligue 1 l'été prochain. Entretien.

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Halliche, le défenseur qui monte Maxppp

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Rafik Halliche : J'ai pris un petit coup, j'ai senti une douleur aux adducteurs. J'attends les radios pour savoir combien de temps je suis indisponible.

FM : Avez-vous eu du mal à vous reconcentrer sur le championnat après l'épisode de la CAN ?

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RH : Ce n'est pas facile, mais il faut faire avec. J'ai digéré ce match face à l'Égypte, ensuite il ne faut pas avoir trop de regrets parce qu'on a quand même été jusqu'en demi-finale. Il faut oublier ce match et penser à l'avenir.

FM : Revenons à vous. Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?

RH : J'ai été formé en Algérie dans un club qui s'appelle NA Hussein Dey. Là bas c'est une grande école de formation. J'ai rapidement été titulaire et capitaine en première division. C'est alors que le Benfica m'a contacté lors du mercato 2007/2008. Je suis parti avant d'être prêté au Nacional pour essayer de m'adapter plus rapidement et d'avoir un meilleur temps de jeu.

FM : Pourquoi avoir choisi d'aller au Portugal ?

RH : Tout simplement parce que Benfica a été le premier club à me contacter.

FM : Aucun autre club n'a essayé de vous recruter ?

RH : Si bien sûr, surtout des équipes françaises, mais ce n'était pas sérieux. Benfica fait partie des grands clubs européens donc le choix était vite fait.

FM : Cela fait plus de deux ans que vous êtes prêté par Benfica, ne trouvez-vous pas le temps long ?

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RH : Bien sûr que j'aurais aimé revenir plus tôt. Après c'est compliqué pour un jeune issu d'un championnat amateur de s'acclimater à un club tel que Benfica. Il valait mieux que je puisse m'adapter au professionnalisme dans un club moyen. Dès ma première année (au Nacional), d'autres clubs portugais m'ont contacté, mais j'ai préféré rester. À cause de la coupe d'Europe, mais également parce qu'il fallait que je joue régulièrement pour ma sélection.

FM : Avec des joueurs tels que David Luiz et Luisão sur le départ, pensez-vous avoir vos chances à Benfica l'an prochain ?

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RH : La CAN m'a ouvert pas mal de portes en terme de clubs, donc si je ne vais pas au Benfica j'irai ailleurs. Bien sûr que je souhaite réussir à Benfica, mais ma carrière ne s'arrête pas là. J'espère juste faire le bon choix.

FM : On parle de vous du côté de Lille, Monaco et du PSG...

RH : Oui il y a pas mal d'équipes en France qui me suivent. Je suis au courant de ces rumeurs et bien sûr que ça m'intéresse. Ce sont des clubs où je pense pouvoir m'exprimer, élever mon niveau et viser plus haut. Mais si je dois quitter le Portugal, je n'ai pas de destination favorite.

FM : Revenons sur votre sélection. Quelles sont les chances de l'Algérie en Coupe du Monde ?

RH : Nous y allons pour faire bonne figure, mais c'est clair que nous allons jouer notre chance à fond. On n'y va pas pour des cerises. Le groupe n'est pas facile (Angleterre, USA, Slovénie), mais nous avons des chances pour arracher la deuxième place.

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