Real Madrid : Eduardo Camavinga et Aurélien Tchouaméni posent un sacré dilemme à Carlo Ancelotti

Par Samuel Zemour
3 min.
Carlo Ancelotti lors du match Real Madrid-Sheriff @Maxppp

Dans une mauvaise passe avec le Real Madrid en Championnat, Carlo Ancelotti a avoué qu’il avait du mal à composer son milieu de terrain, notamment avec Eduardo Camavinga et Aurélien Tchouaméni. À la veille du match retour contre le Barça, en Coupe du Roi.

Le Real Madrid va entamer une semaine décisive pour la suite de sa saison. Largué en Championnat après la défaite contre le FC Barcelone (1-2), les Merengues débuteront les quarts de finale de Ligue des Champions contre Chelsea, mercredi. Mais avant cela, ils ont une nouvelle fois rendez-vous avec leur éternel rival pour un nouveau Clasico, en match retour de demi-finale de Coup du Roi. Le match aller, au Santiago Bernabeu, avait été remporté par les Catalans (1-0). Des échéances décisives pour l’avenir de Carlo Ancelotti que l’on annonce déjà partant pour la sélection brésilienne.

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En préparation du match contre le Barça, le manager du Real Madrid a confessé ses difficultés à composer un onze de départ pour la demi-finale. Et notamment avec son milieu de terrain, car la présence d’Aurélien Tchouaméni, Eduardo Camavinga, Toni Kroos et Luka Modric se révèle être un véritable casse-tête de riche. Comme Carlo Ancelotti le répète, Toni Kroos et Luka Modric sont indéboulonnables, mais l’état physique des deux vétérans oblige le manager italien à effectuer des choix judicieux à chaque match. «Modrić et Kroos sont intouchables. Mais cela ne veut pas dire qu’ils seront tous les deux titulaires demain», assurait le Mister, alors que le milieu allemand a disputé l’intégralité de la rencontre contre Valladolid, ce week-end (6-0).

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Carlo Ancelotti face à un casse-tête

C’est surtout avec ses deux internationaux français que Carlo Ancelotti a du mal à composer. «La chose la plus difficile, c’est de choisir. Depuis toujours. La mentalité du footballeur ne va pas changer, eux veulent tous débuter le match. Mais c’est très difficile de choisir un onze de départ, parce qu’évidemment, il y a plus de onze joueurs qui méritent d’en être», a expliqué Ancelotti. Contre le FC Barcelone, en Liga, comme en Coupe du Roi, Eduardo Camavinga a été préféré et s’affirme au sein du milieu de terrain madrilène depuis son retour de la Coupe du monde 2022, au Qatar.

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«Eduardo Camavinga a des qualités importantes, c’est dur de le presser. Il a bien profité de son moment, il a joué quelques matches au poste d’arrière gauche». Aurélien Tchouaméni était lui dans une période plus compliquée depuis quelques semaines, à l’image d’un match raté contre le Real Betis, en Liga (0-0). Mais depuis, l’ex-Monégasque a redressé la barre. «Aurélien Tchouameni a eu un peu plus de mal à revenir du Mondial. Mais désormais, Aurélien est très bien, il est revenu à son meilleur niveau», ajoutait le coach merengue. «Tchouaméni apporte beaucoup sur le plan défensif, sur les passes, le pressing».

Mais Carlo Ancelotti va devoir choisir. Le Real Madrid reste sur trois revers consécutifs lors des derniers Clasicos et la presse madrilène pointe souvent un problème avec l’organisation du milieu de terrain cette saison, qui était pourtant la force du Real Madrid les dernières années. «J’attends un Real Madrid agressif. Ils vont venir pour presser. En Coupe, ils étaient supérieurs. Nous allons essayer de les maîtriser. Nous avons une grande équipe devant nous. Nous devrons faire preuve de beaucoup de personnalité pour avoir le ballon», a analysé Xavi Hernandez, le manager du FC Barcelone. Rendez-vous mercredi, 21 heures.

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