Italie-Angleterre : les notes du match

Par La Rédaction FM
16 min.
L'Italie célèbre son sacre à l'Euro 2020 et son héros Donnarumma à Wembley @Maxppp

Au bout du bout de cette 16ème finale du championnat d'Europe des nations, l'Italie s'est imposée dans le jardin du football anglais face aux Three Lions en l'emportant aux tirs au but (1-1, 3 tab à 2). La Squadra Azzurra décroche ainsi le 2ème Euro de son histoire après le sacre de 1968.

Ce dimanche soir se déroulait à Wembley la finale de l'Euro 2020 entre l'Italie et l'Angleterre. Les Three Lions, à la recherche d'un trophée majeur depuis 1966 pouvaient sentir le soutien de toute une nation pour ce choc. De son côté, la Squadra Azzurra voulait créer l'exploit en contrecarrant les plans de la sélection anglaise devant son public. Gareth Southgate alignait un 3-4-3 avec la titularisation surprise de Kieran Trippier. Roberto Mancini optait pour un 4-3-3 avec le trio Chiesa, Immobile, Insigne en pointe.

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Sur sa première opportunité, l'Angleterre ouvrait le score. Bien décalé par Kane sur la droite, Trippier distillait un excellent centre pour Shaw dont la volée ajustait Donnarumma (1-0, 3e). Le latéral gauche anglais inscrivait son premier but en sélection. Par la suite, les Three Lions disciplinés tactiquement maîtrisaient les débats et muselaient bien leur adversaire. Juste après la demi-heure de jeu les hommes de Mancini se procuraient leur première occasion du match, mais la frappe tendue de Chiesa filait juste à côté (35e).

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Donnarumma en héros

Au retour des vestiaires, la Squadra Azzurra partait à l'assaut des buts anglais mais ne réglait toujours pas la mire. Il fallait attendre la 57e pour voir Insigne s'infiltrer dans la surface et solliciter Pickford. Le portier d'Everton sauvait les siens en repoussant une frappe de Chiesa (62e). L'Angleterre peinait à s'approcher des buts italiens et Stones à la réception d'un corner frappé par Trippier voyait sa tête déviée par Donnarumma (64e). Fort logiquement, la Squadra Azzurra revenait au score. Suite à un corner, le ballon revenait sur Verratti dont la tête était déviée sur le poteau par Pickford. Bonucci qui avait bien suivi poussait le ballon au fond des filets (1-1, 67e).

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Un nouveau frisson parcourait les tribunes de Wembley quelques minutes plus tard. Sur une superbe ouverture de Bonucci dans le dos de la défense, Berardi voyait sa volée filer juste au dessus (73e). Les Three Lions pliaient mais ne rompaient pas dans le dernier quart d'heure. Les deux équipes devaient passer par les prolongations. Les deux équipes au bord de la rupture ne parvenaient pas à se procurer d'occasions dans ces trente minutes et les tirs au but départageaient les finalistes. Au bout du suspense, l'Italie, portée par un grand Donnarumma, l'emportait 3 tab à 2 et devenait championne d'Europe pour la deuxième fois de son histoire.

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Retrouvez le tableau complet de l'Euro 2020

L'homme du match : Donnarumma (8) : refroidi d'entrée par l'ouverture du score de Shaw (2e), le portier milanais a pour le reste connu un premier acte relativement calme, ce qui peut paraître surprenant au regard de l'emprise des Three Lions sur le jeu. Se contentant de relances peu risquées, il est abandonné par sa défense sur le but anglais. À l'image de son tournoi, le géant italien s'est ensuite montré impérial. Vigilant au devant de Sterling (48e), il repousse la tentative de Stones sur corner (64e) et permet ainsi à ses partenaires de rester dans la rencontre. Solide dans ses sorties aériennes jusqu'au bout du temps additionnel (113e), il réalise deux parades décisives devant Sancho puis Saka lors de la séance de tirs au but. Héroïque.

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Italie

  • Donnarumma (8) : voir ci-dessus.

  • Di Lorenzo (3) : une entame de finale ratée pour le Napolitain. Sur le premier mouvement offensif anglais, le latéral droit italien est coupable d'un certain laxisme dans son marquage et ne peut que constater les dégâts sur la reprise gagnante de Shaw (2e). Face à ce même Shaw de gala, il a très souvent subi les montées offensives du Red Devil malgré les compensations défensives d'un Chiesa très actif. Offensivement peu présent (1 centre réussi sur 4), sa prestation n'aura pas été à la hauteur de l'enjeu malgré une certaine solidité défensive retrouvée dans le second acte. Un rendez vous manqué même dans les moments forts italiens.

  • Chiellini (6,5) : capitaine en ce soir de finale, l'homme au 112 capes au sein de la formation italienne n'a pas forcément rassuré en début de rencontre. Certes vigilant dans l'axe de la défense italienne à quelques reprises (10e, 12e), il n'a pas eu beaucoup d'interventions à faire mais les seules à effectuer n'ont pas été tranchantes (2 duels gagnés sur 7 à la fin du premier acte). Se contentant d'être propre dans des relances simples, il a également été débordé par la vivacité offensive des Anglais, à l'image de cette grosse frayeur suite à un duel avec Sterling, qui aurait pu déboucher sur un penalty (48e). Plus solide au fil des minutes, sa communication dans l'axe central s'est révélée essentielle à plusieurs reprises. Décisif à trois reprises en fin de rencontre (84e, 96e, 111e), il laisse l'Italie dans le match. Une entame difficile mais l'expérience a parlé. Taille patron.

  • Bonucci (7) : pour son 18e match avec la Squadra Azzurra dans l'histoire de l'Euro (un record pour un joueur italien), le défenseur central de la Juventus s'est montré plutôt solide dans les airs et dans ses quelques duels à gérer (5/7). Face au pressing des hommes de Southgate, il a d'ailleurs tenté de réveiller les siens d'une frappe lointaine (45+4). Obligé de se rendre fautif à plusieurs reprises face à la domination anglaise, il a souvent été pris par la vitesse de Sterling à l'image de son avertissement reçu (55e). Il est pourtant l'homme qui réveille les siens en seconde période suite à un cafouillage sur le premier corner italien de la partie (67e). Son 8ème but sous le maillot de la Nazionale. La suite est tout aussi positive. Rassurant défensivement, solide dans le contact, il a peu à peu annihilé l'impact des offensifs anglais.

  • Emerson (6) : titulaire à gauche depuis la blessure de Spinazzola, le latéral gauche de Chelsea a connu des débuts compliqués dans cette finale. Face à l'activité de Trippier, il a souvent subi défensivement (2e, 10e, 12e). Intéressant sur le plan offensif, il a malgré tout cherché à proposer des solutions pour les siens (17e, 40e) mais son manque de justesse technique (0 centres réussis dans le premier acte) s'est fait ressentir. A l'image de ses partenaires, il est progressivement sorti de sa torpeur dans le second acte. Retrouvant de sa superbe dans son couloir gauche, il a participé activement au regain italien à l'image de ce débordement dangereux durant les prolongations (103e). Une prestation à deux vitesses. Remplacé par Florenzi (118e) en toute fin de rencontre.

  • Barella (3) : auteur d'un Euro 2020 jusqu'à présent très convaincant (1 but et 1 passe décisive), l'Intériste a connu un sort bien différent pour cette finale. Transparent dans l'entrejeu, il a touché très peu de ballons. Parfois invisible pendant de longues minutes, il n'a jamais offert de disponibilités pour ses coéquipiers. Pris par l'intensité anglaise, il est le symbole de cette première période compliquée pour la Nazionale. Averti à la 47ème minute suite à un tacle non maîtrisé sur le capitaine anglais Harry Kane, le milieu italien est clairement passé à côté. Remplacé à la 55ème minute par Cristante (6), moment à partir duquel les hommes de Roberto Mancini ont affiché un visage bien plus conquérant et le joueur de l'AS Roma n'y est pas pour rien.

  • Jorginho (5,5) : connu pour sa science tactique, le milieu de terrain de Chelsea a vécu un premier quart d'heure délicat face aux nombreux décrochages d'Harry Kane. Des difficultés à trouver le bon placement entraînant plusieurs déséquilibres défensifs pour son équipe, à l'image de l'ouverture du score (2e). Proche de la sortie suite à un contact avec Sterling (21e), il est redevenu l'équilibre de la sélection italienne grâce à une qualité de passe au dessus de la moyenne et une maitrise technique parfaite. Des atouts qui lui ont progressivement permis de donner le ton à la Squadra Azzurra. Aux côtés de Verratti, il a accéléré les sorties italiennes tout en mettant de l'impact dans le duel physique, proposé par les coéquipiers de Rice. Coupable d'un excès d'engagement et averti en prolongation suite à un gros tacle sur Grealish (113e), l'activité du joueur des Blues est à souligner. Il manque malgré tout sa tentative lors des tirs au but. Sans conséquence.

  • Verratti (7,5) : à l'image de ses compères de l'entre jeu, le Parisien s'est confronté dans un premier temps à la justesse tactique et technique du collectif anglais. Mis en difficulté par le duo Rice-Phillips, le régulateur du jeu italien n'a jamais semblé dans le rythme en première période. Rapidement pris sur les phases offensives des siens, il a subi l'activité incessante de Kane sur le plan défensif. Un placement approximatif inhabituel mais le Petit Hibou a peu à peu retrouvé ses repères face à la densité des Three Lions. Dans le second acte, il est redevenu le maître à jouer de la Nazionale. Présent sur l'égalisation, parfait dans l'orientation, clinique dans la transmission, tranchant dans les duels, tout y est passé. Il a ainsi permis aux siens d'inverser la tendance dans ce combat du milieu. C'est également le joueur qui a touché le plus de ballons dans cette rencontre (134). Remplacé par Locatelli (96e) qui a également poussé l'arrière-garde anglaise dans les cordes.

  • Chiesa (7,5) : le Turinois est décidément l'homme fort de cette Squadra Azzurra. Déjà auteur de 2 buts dans cet Euro, l'attaquant de la Juventus a réalisé une nouvelle grande performance. A l'origine de toutes les offensives italiennes, même dans les temps faibles, il a véritablement sonné la charge. Inarrêtable, il a enchainé les percussions (7e, 24e, 35e, 52e). Non avare d'efforts, il a également réalisé un travail défensif remarquable et souvent décisif pour combler les manquements de son coéquipier Di Lorenzo. Multipliant les courses sur le front de l'attaque, il s'est aussi montré très dangereux sur le but de Pickford. À l'image de cette frappe au ras du poteau bien repoussée par le portier des Three Lions (62e). Une prestation d'une intensité folle qui doit malheureusement s'arrêter prématurément pour lui. Touché à la cheville en fin de match, il doit céder sa place. Remplacé par Bernardeschi (86e) auteur d'un coup franc très dangereux en prolongation (107e) et participant activement aux offensives de la Nazionale.

  • Insigne (5) : une prestation aboutie dans l'engagement que l’ailier italien a mis tout au long de son match. Match au courage, à l'effort mais match finalement très irrégulier. Certes il a beaucoup tenté que ce soit sur coup franc (8e, 51e) sur certaines frappes lointaines (28e, 53e) ou même sur cette très grosse occasion obligeant Pickford à s'employer (57e) mais n'a pas semblé au mieux physiquement. En définitive, beaucoup de déchets techniques (19 ballons perdus), des imprécisions dans les dernières passes et un match en demi-teinte. Averti à la 85ème minute suite à un excès d'engagement sur Phillips, symbole de sa volonté d'être présent dans l'intensité de cette finale, il est remplacé par Belotti (91e) qui s'est rapidement mis dans le rythme de ses partenaires. Après une course d'élan douteuse, il rate son penalty. Un échec qui ne l'empêchera pas de fêter le sacre italien.

  • Immobile (2) : dans une finale démarrée tambour battant par les Three Lions, le buteur lazial a très peu été trouvé par ses partenaires. Pris par l'impitoyable charnière centrale Stones-Maguire, le chouchou de Rome n'a pas su peser sur la rencontre. Face au prince Harry, le romain s'est incliné. Invisible, hors jeu sur les rares ballons touchés (39e), il n'a jamais pesé sur la rencontre. Un ton en dessous de ses partenaires, il se signale seulement avec une demi-volée peu inquiétante dans le temps additionnel du premier acte. Remplacé à la 55ème minute par Berardi (6) proche de donner l'avantage à la Nazionale (73e) et auteur d'une prestation offensive bien plus convaincante que son compère d'attaque.

Angleterre

  • Pickford (7,5) : le gardien anglais a livré une prestation à la hauteur de son Euro : très solide. Il n'a capté son premier ballon que juste avant la pause, sur un tir trop écrasé signé Verratti (45e+1). Après la pause, il a repoussé une tentative en angle fermé d'Insigne (57e) et s'est parfaitement couché pour écœurer Chiesa (62e). S'il détourne la tête de Verratti, il est battu à bout portant par Bonucci et n'y peut véritablement pas grand-chose (67e). Après avoir été cherché le ballon au fond des filets pour la 2ème fois de cet Euro, il a été tout heureux de voir Berardi réaliser le mauvais geste en devançant sa sortie (73e). En prolongation, il a réalisé un arrêt du dos décisif devant Belotti, avant de stopper 2 tentatives adverses lors de la séance de tirs au but.

  • Walker (6) : positionné en tant qu'axial droit dans la défense à trois centraux mise en place par Gareth Southgate, le défenseur de Manchester City a parfaitement accompli sa tâche, repoussant le danger quand il le fallait et empêchant les attaquants italiens de prendre de la profondeur. Contrairement à d'habitude, il a été cantonné à un rôle défensif strict, ne pouvant donc pas exploiter au mieux ses qualités de vitesse lors de ses courses offensives. Remplacé par Sancho (120e), qui, dans des conditions particulières, a vu son tir au but stoppé par Donnarumma.

  • Stones (6) : encore un match solide et rassurant pour ses partenaires, aussi bien au sol que dans les airs, où il n'a pas été inquiété. Le défenseur central de Manchester City a tenu son rang et a même inquiété Donnarumma de la tête sur un corner offensif (63e) ainsi qu'en prolongation (109e). À noter qu'il s'est tout de même fait bousculer par Chiellini sur l'égalisation italienne, et qu'en tombant au sol, il libère de l'espace pour Bonucci notamment.

  • Maguire (6,5) : sa première passe envers son gardien très approximative aurait pu conditionner sa finale. Mais le robuste défenseur central de Manchester United s'est rapidement repris pour se comporter en patron, en réalisant de multiples interventions et en repoussant les assauts italiens (3 dégagements, 1 interception, 3/3 au duel). Dans les airs, sa grande taille lui a permis de dominer sans trop de difficulté ses duels disputés dans le domaine aérien.

  • Shaw (5,5) : incroyable Luke Shaw, qui a failli, vous avez bien lu failli, conclure son incroyable Euro 2020 en apothéose. C'est lui qui a ouvert le score d'une demi-volée imparable d'entrée de jeu (2e). Mais sa réalisation (sa première en sélection) sa volonté et sa détermination intactes n'ont pas suffi. Il a un peu baissé le pied en seconde période, à l'image de son équipe, et s'est peu à peu effacé dans cette finale. Il n'a pas été le plus solide des Anglais à Wembley (21 ballons perdus, 2 duels sur 7 réussis).

  • Rice (6,5) : le très précieux milieu de terrain de West Ham a encore réalisé un travail très important de harceleur sur le porteur du ballon adverse. Autrement, il a été costaud dans les duels (13 gagnés sur 17 disputés) tout en étant clinique dans ses transmissions vers l'avant pour apporter de la fluidité et du liant au jeu des Three Lions. Sa capacité de projection liée à la puissance qu'il dégage ont aussi fait mal à la Squadra Azzurra. Remplacé par Henderson (74e, 5), qui a sécurisé devant la défense et a apporté sa hargne, mais lui aussi remplacé par Rashford (120e). L'attaquant de Manchester United est rentré pour les tirs au but mais a raté sa tentative. Dur.

  • Phillips (6) : le nouveau chouchou des fans anglais a rendu une copie très correcte. Il a réalisé un travail ô combien important devant sa défense. En véritable numéro 6, le joueur de Leeds a parfaitement et proprement fait le ménage dans la zone décisive, à l'image de cette intervention dans les dernières secondes du temps réglementaire (90e+5). Il n'a pas hésité à s'éloigner de sa zone de prédilection pour effectuer un important pressing sur le premier relanceur.

  • Trippier (6) : titulaire surprise dans cette finale, le joueur de l'Atlético de Madrid s'est illustré de la meilleure des manières d'emblée en envoyant un centre parfait à destination de Shaw sur l'ouverture du score (2e). Défensivement, il a plutôt bien contenu Insigne et ses jambes de folie ainsi que les montées successives d'Emerson, même s'il n'a pas été impérial au duel (2 remportés sur 8 disputés). Offensivement, l'ancien Spur a eu un apport mitigé (2 centres réussis, 7 tentés) son équipe reculant peu à peu au fil du match (12 ballons perdus). Remplacé par Saka (71e, 4), qui a tenté d'apporter de la percussion tant bien que mal mais a surtout été contraint de se replier défensivement et de couper les lignes de passe. Le jeune joueur d'Arsenal est le dernier tireur malheureux de la séance de tirs au but.

  • Mount (4,5) : le numéro 19 de cette sélection anglaise a été relativement discret dans cette finale contre l'Italie (36 ballons touchés, 70% de passes réussies), réalisant quelques décalages intéressants sans toutefois parvenir à véritablement amener le danger dans la surface de Donnarumma. Il a globalement été assez effacé mais lorsque son équipe a reculé et a tenu un rôle défensif notable en réalisant un pressing intéressant sur ses adversaires directs. Remplacé par Grealish (99e), qui a embêté les Italiens mais n'est pas parvenu à trouver la faille.

  • Sterling (5) : il avait habitué le Royaume de Sa Majesté à mieux dans cet Euro 2020. Mais le peuple ne lui en tiendra certainement pas rigueur. Hormis quelques replis défensifs, parfois maladroits, et quelques moments où il a dézoné pour pouvoir prendre de l'élan et prendre la défense de la Nazionale de vitesse. Il n'a pas réalisé le match de sa vie, même si ce n'est pas faute d'avoir tenté. Le virevoltant Cityzen a clairement semblé emprunté physiquement et a probablement payé sa grosse débauche d'énergie depuis le début du tournoi. Il aurait pu être sorti par Gareth Southgate pour apporter du sang neuf.

  • Kane (6) : en véritable patron, le capitaine des Three Lions s'est démené sur le front de l'attaque. Il a énormément décroché pour organiser et orienter le jeu des siens, notamment en première période. Ses décrochages et ses déplacements ont longtemps semé le doute au cœur de la défense italienne alors que son jeu et sa capacité à conserver le ballon dos au but ont servi au collectif anglais. Il a logiquement été moins en vue au fil des minutes, le bloc anglais subissant la domination transalpine. Sa passe lobée en direction de Stones aurait pu être décisive en prolongation sans la vigilance de Donnarumma (108e).

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