Antoine Griezmann pouvait s'attendre au pire de la part de son public contre Porto en Ligue des Champions. S'il a bien été sifflé, le Français a su entamer l'opération reconquête.
Il se savait très attendu. Pas pour recevoir une ovation, mais pour récolter l'opprobre. Celle due à celui qui est considéré presque comme un traître après avoir rejoint le FC Barcelone il y a deux ans, de retour de Catalogne la queue basse. Les sifflets, Antoine Griezmann les a entendus à l'annonce de son nom avant le match. Et à son entrée en jeu à la 56e minute, pour remplacer un Joao Felix de nouveau décevant.
Laissé initialement sur le banc par son entraîneur Diego Simeone, le Français de 30 ans a eu le mérite de dynamiser le jeu de son équipe, assez amorphe jusque-là. Du mouvement, du jeu en une touche, et même des balles de but, Grizou a failli faire basculer le match, finalement achevé sur le score de 0-0. Mais il a peut-être réussi le principal en commençant son opération reconquête.
Une première étape dans la réconciliation
En effet, le public a manifesté sa satisfaction sur plusieurs actions du Français, dont les prises de balle étaient même parfois applaudies. Même sans marquer, juste en apportant sa clairvoyance et sa qualité technique, il a déjà fait une partie du chemin auprès d'une partie des supporters. Diego Simeone ne le cache pas, c'est l'une des missions de son joueur au cours des prochaines semaines.
« J'espère qu'il pourra répondre sur le terrain aux personnes qui le critiquent. Son défi est de reconquérir les supporters suite à ce qu'il s'est passé dans le passé », a-t-il déclaré au micro de Movistar. Griezmann retrouvera ses supporters dans deux jours pour un match de Liga contre Bilbao au Wanda Metropolitano. Cela tombe bien, il s'agit de son adversaire préféré en Liga, avec 12 buts et 6 passes décisives réalisés contre les Basques depuis le début de sa carrière.
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