L1 : l’OL retrouve le sourire face à un petit OM

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Caqueret congratule Lacazette @Maxppp

Un Olympico particulier, post-mercato hivernal, avec beaucoup de curiosités. Quid du rendement des recrues ? Etaient alignés ce dimanche soir Merlin, Matic et Orban, côté lyonnais, Onana, Merlin et les revenants (Harit, Ounahi Ndiaye de la CAN, Luis Henrique du Brésil), côté marseillais. On attendait de l’action, on a été servi dès le coup d’envoi, envoyé sur la barre de Lopes par Harit ! Un coup de génie qui aurait pu faire mouche d’entrée, et qui a eu le mérite de lancer tout de suite les hostilités. Orban a eu lui deux situations assez rapidement. Sur la première, il envoyait une mine dévissée, sur la seconde, il ratait son contrôle au cœur de la surface.

La suite après cette publicité

L’OM semblait afficher une maîtrise plus grande durant le premier quart d’heure, mais peinait à amener le danger devant les buts de Lopes. Aubameyang n’était pas trouvé, alors que l’OL arrivait à toucher trop facilement sa flèche Nuamah, le plus déstabilisant en première période. Sur une action qui impliquait d’ailleurs Orban et Nuamah, le Ghanéen délivrait un centre fuyant devant le but de Pau Lopez, que Lacazette parvenait à reprendre en deux temps (1-0, 37e). On était proche de voir la copie conforme de ce but 6 minutes plus tard, après un nouveau numéro ébouriffant de Nuamah sur le côté droit, et un Lacazette qui touchait le poteau. L’OL mettait l’intensité nécessaire dans les duels, bien loin de sa première période amorphe face à Rennes le week-end dernier.

L’OL l’a mérité

A l’inverse, l’OM était bousculé et paraissait à court d’idées, notamment offensivement. Pauvre dans l’animation, le club phocéen pouvait regretter les absences de Veretout et Kondogbia. Au retour des vestiaires, on repartait sur les mêmes bases, avec un OL volontaire, et un OM édenté. Nuamah gâchait une occasion de 2-0 (54e), en écrasant sa frappe du pied gauche. Gennaro Gattuso décidait de secouer son équipe à l’heure de jeu, en lançant Clauss et la recrue Moumbagna, à la place de Meïté et Ndiaye, en difficulté.

La suite après cette publicité

Mais l’OM restait inoffensif, sans liant ni supplément d’âme. L’état d’esprit, lui, était excellent côté lyonnais, avec un investissement total de tous les joueurs dans les duels. Malick Fofana remplaçait un Gift Orban plutôt bon pour ses débuts, avec du déchet dans le dernier geste mais disponible pour ses partenaires. On sentait toutefois que l’OL reste une équipe en voie de rétablissement, ne sachant pas enterrer les rares espoirs marseillais. A l’image de ce beau une-deux entre Aubameyang et Moumbagna, sauvé sur sa ligne par Maitland-Niles (79e). L’OL se faisait peur, mais gardait l’avantage jusqu’au coup de sifflet final. Le voilà désormais 15e de Ligue 1, avec 3 points d’avance sur le FC Metz. L’OM, de son côté, s’enfonce dans le ventre mou du classement…

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité