Qu’est ce qui cloche au Real Madrid ?

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Le Real Madrid lors de sa victoire à Levante @Maxppp

Le Real Madrid a pris une claque en pleine figure hier en Ligue des Champions en s’inclinant face au Shakhtar Donetsk à domicile. Rien ne tourne rond dans l’équipe madrilène en ce moment.

L’éloge de la stabilité aura vécu. Cet été, le Real Madrid n’a pas recruté, impacté comme les autres par la crise sanitaire et économique mais plus économe. Pendant que le FC Barcelone se renforçait malgré tout, la Casa Blanca a vendu certains éléments à bons prix (Reguilon, Hakimi), s’est débarrassé de ceux sur lesquels Zidane ne comptait pas (James Rodriguez, Gareth Bale prêté à Tottenham), mais n’a accueilli aucun renfort hormis le retour des prêtés (comme Odegaard). Aujourd’hui, cette stratégie est pointée du doigt tant les deux derniers matches ont souligné les carences de l’équipe dirigée par Zinedine Zidane.

La suite après cette publicité

Contre Cadix samedi en Liga (défaite 1-0) puis contre le Shakhtar Donetsk hier en Ligue des Champions (défaite 3-0), le Real Madrid a pris l’eau. L’absence de Sergio Ramos en défense face au club ukrainien a révélé son immense importance. Chaque passe en profondeur semblait ainsi transpercer la charnière Varane-Militão, en grande difficulté. Marcelo, titularisé à gauche, a été en grande souffrance. Et ce n’est pas nouveau pour le Brésilien, auquel Zidane fait encore confiance malgré un apport déclinant. Depuis son retour sur le banc de touche pour son deuxième passage, Zizou a perdu 8 matches sur les 26 disputés avec Marcelo titulaire. À l’inverse, il n’a jamais perdu lorsque le gaucher brésilien ne démarrait pas la rencontre !

À lire Real Madrid : les conseils de Mesut Özil à Arda Güler

Sans les cadres, point de salut

Marcelo n’est pas le seul joueur à incriminer. Hier, au centre d’entraînement de Valdebebas où joue désormais le Real Madrid à domicile, Luka Jovic a encore traîné sa peine. L’attaquant serbe n’y arrive toujours pas et il paraît presque irrécupérable. Cela pose la question des choix de Zinedine Zidane, qui avait aligné un onze de départ surprenant. « Les changements dans le onze ? Oui, c’est dû à l’accumulation de matchs, car ce sont des joueurs qui ne se reposent jamais. Nous avons un match tous les trois jours. Mais bon, il n’y a aucune excuse », a-t-il répondu en conférence de presse après la rencontre.

La suite après cette publicité

Benzema, Vinicius, Kroos, pour ne citer qu’eux, étaient sur le banc de touche, préservés en vue du Clasico de samedi (à suivre en direct commenté sur Foot Mercato). Le secteur offensif en a pâti, à l’image d’Asensio et Rodrygo, incapables d’amener du danger. La deuxième période a été le théâtre d’une petite révolte, rendue possible avec les entrées de Benzema et Vinicius, mais le Real Madrid a affiché trop de lacunes pour apparaître comme un candidat crédible à la victoire finale. Alors que se profile un Clasico déjà fondamental dans la course au titre sur la scène nationale, Zidane a déjà compris que sa saison dépendrait beaucoup de la bonne santé de ses cadres. Sous peine de grandes désillusions.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité